Kendji Girac blessé par balle : acte volontaire, dispute, arme achetée sur le camp… que contient la nouvelle version du chanteur ?

Kendji Girac blessé par balle : acte volontaire, dispute, arme achetée sur le camp… que contient la nouvelle version du chanteur ?

Kendji Girac, ici en 2019, change de version.Kendji Girac, ici en 2019, change de version. MAXPPP – © AZRIA JEAN CLAUDE 

Ce jeudi 25 avril 2024, le procureur de Mont-de-Marsan, Olivier Janson, a tenu une conférence de presse et est revenu sur l’affaire de la blessure par balle de Kendji Girac.

Lundi matin, Kendji Girac a été retrouvé dans un camp de gens du voyage avec une blessure par balle au thorax. Depuis de nombreuses zones d’ombre planait au-dessus de cette affaire, comme le déroulé des faits, origine de l’arme… Ce jeudi, Olivier Janson, procureur de la République a donné une conférence de presse, révélant de nouveaux éléments.

Une dispute de couple

Dans la nuit de dimanche à lundi, le célèbre gagnant de la 3e saison de The Voice, Kendji Girac, a été blessé par balle. Si au départ l’artiste parlait d’un “accident domestique” et avait indiqué avoir acheté l’arme dans une brocante la veille, les enquêteurs ont des doutes.

 

Alors que les secours sont prévenus tôt dans la matinée, aux alentours de 5 h 30 du matin, les forces de l’ordre ont dû faire face à une “omerta” et ont “été invitées à ne pas rester sur place”, a indiqué le procureur. La compagne du chanteur, Soraya Miranda explique que Kendji consommerait de plus en plus d’alcool et de cocaïne dans le cadre de festivités, comme le soir des faits. 

Ce soir-là, le chanteur serait rentré ivre dans la caravane et une dispute aurait éclaté en raison du bruit qu’il faisait, obligeant la compagne et leur fille à aller dans une autre caravane. “Il n’y avait personne d’autre dans la caravane, ça ne peut être que lui qui s’est tiré dessus volontairement ou non”, aurait déclaré sa compagne citée par le procureur.

Nouvelle version du chanteur

Des expertises médico-légales et balistiques ont été réalisées sur les lieux. Les premières conclusions ne vont pas avec les premières déclarations de l’artiste. La balle reçue, aurait été tirée à une distance “jugée proche” et “par un tir à bout pourtant” sur le mamelon gauche entre deux côtes. Il ne pouvait pas être assis au moment du tir. Il se trouvait debout et collé à la paroi extérieure, et non sur le canapé, souligne l’examen médico-légal. L’intervention d’un tiers “n’est pas compatible” avec la trajectoire du tir. Un accident est jugé impossible dans ce cas. Il ne peut pas y avoir de coup de feu sans mise en fonctionnement de l’arme”, explique le procureur.

Lors de son audition ce mercredi, le chanteur est revenu sur ces premières déclarations. Kendji Girac a expliqué aux enquêteurs avoir eu une “impulsion ” pour “faire peur à sa femme” et aurait “simulé un suicide”“Je voulais faire entendre le bruit de la détente à Soraya, pour qu’elle ne parte pas”, a-t-il confié. “C’était les vacances, j’ai tout lâché, je n’aurais pas dû boire autant lors d’un premier repas”, explique le chanteur qui avait 2,5 grammes d’alcool par litre de sang le soir du drame.

De son côté Olivier Janson va dans le même sens. “Nous avons un tir provoqué volontairement par Kendji Girac. Sa version lui appartient et doit être mise en rapport avec le tabou de la question du suicide chez les gens du voyage”, indique le procureur.

Origine de l’arme

L’arme a été retrouvée de manière atypique, explique le procureur. C’est une autre personne non identifiée qui a indiqué aux gendarmes où se trouvait le pistolet, dans un buisson à une dizaine de mètres de la caravane.

Il s’agit d’un “semi-automatique, Remington, modèle 1911, en mauvais état mais au fonctionnement correct”, détaille la chaîne de télévision. C’est une arme de catégorie B. Selon le procureur, l’achat dans une brocante est “éminemment douteux” (faisant référence à la brocante).

Là aussi, Kendji Girac est revenu sur ses propos. Le chanteur aurait avoué avoir acheté le 18 avril dernier l’arme 500 euros à un homme “qui ne serait pas un voyageur et qui était en visite dans le camp”, indique Le Parisien. L’individu n’a pas été identifié.

Kendji Girac a indiqué qu’il regrettait ses mensonges initiaux mais qu’il assumait son geste et maintient aux enquêteurs “sa version de simulation de suicide”. À noter que l’enquête judiciaire se poursuit.

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