“Il y en a plein qui sont partis à cause de ça” : Patrick Sébastien s’explique sur son refus de participer aux Enfoirés

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Interrogé ce mardi 29 octobre sur Sud Radio, Patrick Sébastien n’a pas mâché ses mots sur la troupe des Enfoirés, lancée par son ami Coluche, qui collecte chaque année des dons au profit des Restos du cœur.

Il aime bien les sardines, mais pas trop les salades ! Patrick Sébastien était ce mardi 29 octobre l’invité de nos confrères de Sud Radio, pour répondre aux questions de Valérie Expert et Gilles Ganzmann. L’occasion pour le chanteur et humoriste de faire, encore une fois, la preuve de son franc-parler, mais aussi d’évoquer des souvenirs de sa carrière, marquée par de nombreuses rencontres. Dont une qui l’aura particulièrement marquée, avec Coluche. Grand admirateur du comédien, Patrick Sébastien lui a d’ailleurs donné un coup de pouce au moment de la création des Restos du cœur, en 1985, en lui présentant Jacques Chirac, qui était alors l’influent maire de Paris.

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Mais il s’impliquera un peu plus encore, en participant au spectacle en 1992. une participation qui ne lui a pas laissé que des bons souvenirs… Il se confie. “J’y étais au début avec Michel (Colucci, le vrai nom de Coluche, NDLR), je l’ai aidé au début. J’ai fait les Enfoirés une fois, et puis à la sortie du concert, quelqu’un est venu me voir en me disant : ‘Tu viens au banquet après?’ Je lui ai dit que je ne viens pas chanter pour des gens qui ont faim et aller au banquet après ! Je vais me payer un resto à côté ! Voilà… Et l il y a plein de mecs qui sont partis des Enfoirés pour ça”.

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Mais attention, Patrick Sébastien ne veut pas non plus tout mettre dans le même panier. S’il invoque des raisons d’éthique personnelle pour justifier son refus de participer, à l’instar d’autres artistes, il salue l’existence des Enfoirés et des Restos. Le plus important, c’est que ça rapporte du blé à ceux qui ont faim. Par contre aujourd’hui, je pense que Michel ne serait pas content de voir que ça existe encore. Ça ne devrait pas exister, les Enfoirés. C’est une bénédiction que ça existe, bien sûr, mais quand tu vois tout le gaspillage qu’il y a eu… La cérémonie des Jeux olympiques (à Paris en 2024), a coûté 100 millions, et à Londres (en 2012), 30 millions. Je pense qu’avec la différence, on aurait pu nourrir des gens pendant très longtemps”, regrette Patrick Sébastien.