«C’est un soleil, un très bon papa d’une tendresse infinie» : Soraya, la compagne de Kendji Girac, livre sa version pour la première fois
Kendji Girac à la projection d’Armageddon Time lors de la 75ème édition du festival de Cannes. (France, le 19 mai 2022). Getty Images
Suite à l’accident du chanteur le 22 avril dernier, sa compagne a donné une interview au Parisien, ce dimanche 6 mai, pour «rétablir certaines vérités». Elle dénonce le déballage médiatique et livre sa version des faits.
En moins de deux semaines, elle est passée de l’ombre à la lumière. Le 22 avril dernier, son destin a en effet basculé lorsque son compagnon Kendji Girac s’est blessé d’une balle dans la poitrine dans leur caravane. Quelques jours plus tard, le procureur de la République de Mont-de-Marsan avait déclaré lors d’une conférence qu’il s’agissait d’«un tir volontaire» pour «simuler un suicide». Ses propos avaient provoqué un emballement médiatique. Depuis, le nom de Soraya est placardé partout : tantôt dépeinte comme une victime de violences psychologiques, tantôt comme une veuve noire. Alors que le chanteur poursuit sa convalescence, sa compagne sort du silence dans les colonnes du Parisien , ce dimanche 6 mai, pour «rétablir certaines vérités».
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Après avoir d’abord donné des nouvelles du chanteur, toujours «très fatigué», Soraya se confie sur son propre moral. «Je vais relativement bien, du moins aussi bien que je peux l’être après ce qui s’est passé. J’ai quand même failli le perdre, et ma fille a failli perdre son père», a-t-elle déclaré. Mais d’ajouter : «Je ne peux laisser dire et écrire des choses fausses sur Kendji ou notre couple. Des éléments de ma vie privée ont été divulgués sans mon accord, ou encore transformés.»
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Restée très discrète pendant toutes ces années, Soraya dit ne pas se remettre de toute cette surexposition. «J’en souffre, car je ne l’ai jamais souhaitée et ne le souhaite toujours pas (…) J’espère que ça va cesser rapidement maintenant. Voir son nom, son visage dans les médias comme cela, c’est très oppressant.». Et de poursuivre : «Heureusement, j’ai été entourée par ma famille, la sienne aussi et mes amis. J’ai, Dieu merci, énormément de bienveillance autour de moi. C’est très dur à expliquer ce sentiment. C’est comme si j’étais dans un cauchemar».
Le soir de l’accident
Dans un second temps, Soraya a souhaité revenir sur les contours de l’accident. D’abord, elle confie que tous deux n’étaient pas dans la même pièce ce soir-là. «J’ai juste entendu le bruit des placards, le coup de feu. Je me suis précipitée et quand je l’ai vu blessé, ça a été un choc. Le temps s’est arrêté, c’est comme si le monde s’écroulait, et je suis sortie chercher des secours», a-t-elle poursuivi. Par ailleurs, alors que plusieurs médias ont déclaré que Soraya avait quitté la France dès le lendemain de sa déclaration aux policiers, celle-ci répond : «C’est complètement faux. J’étais à l’hôpital avec lui, et je suis restée tout le temps à ses côtés. Depuis sa sortie de l’hôpital, nous sommes ensemble avec notre fille, évidemment (…) Je ne comprends pas comment de telles informations ont pu être publiées».
Dans ce marasme, d’autres l’ont également décrite comme très énervée contre l’interprète d’Andalouse, après – donc – que ce dernier lui a fait un soi-disant «chantage au suicide». Là encore, elle a rétorqué : «Je n’ai jamais été en colère. J’ai d’abord eu très peur pour sa vie, sous le choc, puis stressée et dans l’incompréhension, mais jamais en colère.» Et d’assurer : «Kendji ne m’a jamais fait de chantage au suicide, que les choses soient claires. Cela n’a jamais existé. Je n’ai jamais subi la moindre violence quelle qu’elle soit de sa part. Je suis catégorique. Il en est incapable. Comment peut-on faire de telles spéculations ? Je veux rétablir la vérité, c’est surréaliste tout ce qui a été dit.»
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Un homme «d’une gentillesse infinie»
Celle qui se qualifie de «femme de caractère» souligne la tendresse de celui qui partage sa vie. «C’est un homme romantique, dans le quotidien, quelqu’un de très gentil. C’est un soleil, un très bon papa d’une tendresse infinie. Un homme rempli d’amour (…) Tout le monde le sait autour de lui (…) Il est incapable de faire du mal à qui que ce soit, sauf finalement à lui-même.» Soraya évoque ainsi à demi-mot la réelle raison pour laquelle Kendji aurait pu prendre un pistolet ce soir-là : «Il était depuis quelques mois dans une mauvaise passe, nous en parlions, je sais qu’il va la surmonter et je serai à ses côtés. Il est choqué de s’être infligé autant de mal à lui-même.»
Face à sa prise de parole, Soraya a finalement exhorté la presse à stopper la machine et à respecter désormais leur vie privée. «Je suis peinée de voir tout ce déballage dans les médias, ces contre-vérités. C’est aux antipodes de nos valeurs. Je n’avais jamais pris la parole jusqu’à présent, et j’espère que les médias respecteront notre choix de la discrétion. Je désire sincèrement retomber dans l’anonymat», a-t-elle conclu.