“Arrêtez de raconter des con**ries !” : Le coup de gueule de Raymond Aabou après des propos sur Nicolas Bedos dans Face à Hanouna

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Tandis que la condamnation de Nicolas Bedos fait grand bruit, certains chroniqueurs de Face à Hanouna ont été jusqu’à parler, ce samedi 26 octobre, d’une forme d’injustice. Des remarques qui ont agacé Raymond Aabou, qui a fini par pousser un coup de gueule.

La justice a parlé. Ce mardi 22 octobre, au terme d’un procès ouvert en septembre dernier pour des agressions sexuelles commises sur deux femmes en 2023, Nicolas Bedos a été condamné à un an de prison, dont six mois avec sursis probatoire. À cette peine, s’ajoute une obligation de soins addictologiques et psychologiques, une interdiction d’entrer en contact avec les deux victimes et l’inscription au fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes. Une condamnation plus sévère que les réquisitions du procureur qui, malgré la relaxe de l’acteur “au bénéfice du doute” pour des faits de harcèlement sexuel en 2018 et l’ordre du tribunal pour Nicolas Bedos de réaliser sa peine d’emprisonnement ferme de six mois à domicile sous surveillance électronique, fait réagir le grand public et la sphère médiatique. D’ailleurs, ce samedi 26 octobre dans Face à Hanouna, les chroniqueurs de C8 débattaient de cette décision. Face à ses confrères plus laxistes, Raymond Aabou est sorti de ses gonds.

Arrêtez de raconter des conneries !” : Raymond Aabou perd son calme après les propos de ses confrères au sujet de Nicolas Bedos

À la question de Cyril Hanouna “Trouvez-vous que la décision est trop sévère ?“, Raymond Aabou a rapidement levé sa pancarte “Non“. S’il a ensuite patienté près de dix minutes que l’animateur lui donne la parole, l’ancien chauffeur-livreur a fini par craquer lorsque Bahia-Carla Stendhal a ouvert la bouche. “On n’était pas dans la soirée, on ne sait pas exactement ce qu’il s’est passé (…) Pour qu’il y ait eu un bisou ou une main, il y a forcément quelque chose qui s’est passé“, déclarait la jeune femme avant d’être interrompue par un brouahah. Une cacophonie que Raymond Aabou a décidé de surplomber pour décharger son agacement. “Arrêtez de raconter des conneries ! Un, sa vie n’est pas ruinée, c’est Nicolas Bedos, il refera des films, ne vous inquiétez pas. Deux, il ne va pas en prison, il a un bracelet électronique. Trois, c’est pas que un bisou dans le cou ! Gilles vous a dit qu’en 2018 il avait déjà été relaxé. Il est acteur, il est connu, il est sous les feux des projecteurs, tu sais déjà que si t’as frôlé la catastrophe en 2018, tu fais gaffe“, a commencé le chroniqueur, visiblement remonté.

Parce qu’il s’appelle Nicolas Bedos” : Raymond Aabou remet les points sur les i dans Face à Hanouna

Tous les soirs ici, on dit, ‘Que fait la justice ?!’, le migrant sous OQTF, et lui c’est un sans-papier… Remettez le problème dans l’autre sens ; lui, si c’était un immigré (…) il fait ça ; elle, la première ; trois ans de prison ferme“, continue-t-il en montrant Juliette Briens – qui trouvait la condamnation de Nicolas Bedos trop sévère – du doigt. Et de reprendre : “Tous les soirs on demande une justice plus ferme. Il y a deux femmes dans l’histoire, pas une, deux ! Et parce qu’il s’appelle Nicolas Bedos, vous ne voulez pas qu’il soit condamné. (…) Si c’était Ismaël, Mamadou, Mohammed, Magid, Karim ou Christophe, t’aurais dit ‘C’est bien fait qu’il aille en taule’ “.