Ève Gilles rend sa couronne de Miss Nord-Pas-de-Calais avant Miss France 2025 : “Ça fait trois jours que je ne fais que pleurer”
INTERVIEW. Ève Gilles, Miss France 2024, vit ses dernières semaines de règne. Ce samedi 19 octobre, c’est avec émotions qu’elle a couronné Sabah Aib, la nouvelle Miss Nord-Pas-de-Calais qui prend la relève.
Ce samedi soir, Ève Gilles a vécu une soirée riche en émotions à Liévin, dans le Nord-Pas-de-Calais. Miss France 2024 était de retour sur ses terres pour remettre sa couronne régionale à la candidate qui reprend le flambeau pour l’élection du 14 décembre prochain. C’est Sabah Aib, Miss Villeneuve d’Ascq qui a été élue devant ses proches et près de 5 000 personnes. Pour Télé-Loisirs, partenaire de l’élection, Ève Gilles est revenue, quelques heures avant le spectacle, sur cette soirée particulière, l’année écoulée et les semaines qui l’attendent. Rencontre.
“J’ai pris dix ans en une année”: Ève Gilles revient sur son parcours avant de remettre sa couronne à Miss France 2025
Télé-Loisirs : Est-ce que vous êtes émue à l’idée de rendre votre couronne régionale?
Ève Gilles : C’est ma première remise de titre. Je suis très fière de cette nouvelle promotion, elles ont très bien évolué. Elles sont toutes très pétillantes, elles ont toutes de très belles histoires, je pense que ça va être une promo qui va marquer les esprits. Donc j’ai un gros sentiment de fierté. Ce serait mentir que de dire que je ne suis pas émue, ça fait trois jours que je ne fais que pleurer. Ce ne sont pas vraiment des larmes de tristesse, c’est plus me rendre compte du chemin parcouru, des équipes que j’ai derrière moi, du soutien, de tout ce qu’il y a eu pendant un an maintenant… Ce sont des larmes d’émotion mais je suis heureuse. J’ai très peu de doute sur le fait que les mouchoirs vont bien servir aujourd’hui, j’ai une boîte de toute façon à côté de ma chaise (rires).
Que retenez-vous de l’année qui vient de s’écouler ?
Je retiens que du positif, je sais que j’ai énormément évolué, que ce soit au niveau émotionnel, sur la manière dont je suis aujourd’hui. Je ne dirais pas que j’ai changé mais vraiment évolué, j’ai grandi. J’ai pris dix ans en une année ! J’ai appris sur les autres, j’ai appris sur moi, c’est un peu comme si j’étais à l’école de la vie.
Quels sont les moments qui vous ont marquée ?
C’était une année riche en émotions. J’ai pu porter la flamme olympique dans le Nord-Pas-de-Calais, voir le chaudron allumé à la Réunion, voir la cérémonie d’ouverture… Il y a une grosse partie qui a été rythmée par les JO. Mais il y avait aussi aller à Cannes, aller en séance de dédicaces, aller à Fort Boyard ou sur 100% Logique, qui sont des émissions que j’adore, voir les coulisses de Danse avec les stars en accompagnant Diane Leyre… Mais c’est aussi avoir la chance d’aller sur scène et j’ai toujours adoré ce monde de la scène, sans les Miss, je n’aurais jamais pu faire de ma passion une aussi grosse part de ma vie.
Ève Gilles couronnera bientôt Miss France 2025 : “Je ne m’arrête pas une fois le titre rendu”
Comment vous sentez-vous à quelques semaines de rendre votre couronne de Miss France ?
Je me sens plutôt sereine, je suis beaucoup plus stressée à l’idée de rendre la couronne de Miss Nord-Pas-de-Calais 2024 que pour Miss France 2025, mais je pense que c’est parce qu’il y a ce sentiment d’appartenance à la région qui est assez fort. Je sais que tous mes proches seront là.
Oui, évidemment. Ce n’est pas parce que je rends ma couronne que je disparais complètement. Maintenant que j’ai une voix qui porte, mes engagements je peux les mettre encore plus en avant. Je l’ai fait cette année mais ça continuera sur les prochaines. Je ne m’arrête pas une fois le titre rendu.
Quels conseils vous pourriez donner à la prochaine Miss ?
Pour la nouvelle Miss Nord-Pas-de-Calais, je lui dirais de prendre ce qu’il y a à prendre et de se laisser porter, de ne pas vouloir tout contrôler parce qu’elle a très peu de temps pour se préparer, mais elle aura toutes les clés. Pour la future Miss France, elle sera très bien accompagnée, elle saura quoi dire, il ne faut pas qu’elle ait peur. Au départ, on se demande dans quoi on atterrit parce qu’on ne connaît pas forcément le milieu dans lequel on va vivre pendant un an. Mais on est très bien accompagnées donc qu’elle profite et qu’elle se laisse porter ! Il faut qu’elle ose et qu’elle n’ait pas peur de dire ce qu’elle a à dire.