“Ma mère était ce que l’on appelle une débile mentale” : Nicoletta cash sur son enfance dans Un dimanche à la campagne
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Dans le numéro inédit d’Un dimanche à la campagne diffusé ce dimanche 20 octobre sur France 2, Frédéric Lopez a demandé à Nicoletta de s’exprimer à propos de sa mère qui souffrait d’une déficience mentale.
La troisième saison d’Un dimanche à la campagne poursuit sa diffusion chaque semaine sur France 2. Après avoir accueilli Nawell Madani, Anne Sila et Chris Marques dans le dernier numéro, Frédéric Lopez a convié trois nouvelles personnalités ce dimanche 20 octobre. L’humoriste Alexandre Kominek, le journaliste Matthieu Lartot et la chanteuse Nicoletta ont passé un moment loin du tumulte de la ville pour évoquer leur parcours. En début d’émission, l’animateur leur a demandé, comme il le fait à chaque fois, ce qu’elles diraient à l’enfant qu’elles étaient. Nicoletta a été la première à prendre la parole. “J’ai grandi dans un village. Ma grand-mère avait des terres et son jardin où elle cultivait ses légumes, et elle travaillait à l’usine“, se souvient-elle.
“J’ai toujours pensé que ma mère était un ange” : Nicoletta se confie sur son enfance dans Un dimanche à la campagne sur France 2
Un dimanche à la campagne : Nicoletta explique à Frédéric Lopez à quel moment elle a compris que sa mère était différente
À la fin de cette séquence consacrée aux parents de Nicoletta, l’artiste raconte comment elle a compris que sa mère était différente. “À cause des autres enfants. Vers 7-8 ans, je devais me bagarrer contre les garçons parce qu’ils se fichaient de ma mère et je la protégeais. J’ai dû m’armer de bonne heure contre l’adversité“, témoigne l’artiste. Pour autant, la petite fille qu’elle était a toujours voulu tirer sa maman vers le haut. “On a envie de lui donner son savoir. Quand arrivaient les fêtes de Noël, ça m’énervait qu’elle ne sache ni lire, ni écrire. Je me mettais avec elle sur une table, je prenais des cahiers et des cartes postales, je lui faisais faire les lettres à sa famille pour les vœux. Elle recopiait ce que j’écrivais, j’y passais l’après-midi. C’était important et j’étais très heureuse de ça“, conclut-elle.