“Les investigations, qui ont pu se poursuivre depuis sereinement, sont désormais achevées”, annonce le parquet dans un communiqué de presse publié lundi. Toute intervention d’un tiers est exclue par les enquêteurs dans ce tir, qui a donc bien été provoqué par l’artiste lui-même, dans un contexte “d’alcoolisation avancée, aggravée par la prise de stupéfiants”. “Il est revenu sur ces premières déclarations, indiquant qu’au vu de son alcoolisation et de sa prise de cocaïne, il n’avait pas conscience de ce qu’il faisait avec cette arme”, a détaillé le procureur de la République Olivier Janson dans le même communiqué. L’enquête est ainsi classée sans suite.
Kendji Girac a, dans la même affaire, été mis en cause pour “acquisition et détention d’arme de catégorie B” et “usage illicite de stupéfiants”, deux infractions respectivement passibles de cinq ans et d’un an d’emprisonnement. Le chanteur ne devrait pas être poursuivi pour ces deux chefs d’accusation, mais devra verser deux “contributions citoyennes” auprès d’une association d’aide aux victimes, et fera l’objet d’un “suivi sanitaire” de six mois.