Gérald Brice Viret, directeur général de Canal+ assure que le groupe fait tout son possible pour « préserver la présence de Cyril Hanouna » à l’antenne.
Cyril Hanouna sur le plateau de « TPMP » le 8 octobre
TELEVISION – Cyril Hanouna est-il réellement en train de divorcer du groupe Canal+ ? Gérald-Brice Viret, directeur général du groupe, a tenu à faire une mise au point après la parution d’un article du Parisien affirmant, samedi 19 octobre, que le présentateur vedette s’apprête à quitter la maison Bolloré.
Lire aussi
« TPMP » : La réaction de Cyril Hanouna à l’enquête sur « Quotidien » n’est pas un hasard
Dans des messages postés sur X (ex-Twitter) ce dimanche 20 octobre, il a balayé l’idée d’un « divorce » entre l’animateur et Canal+ et assuré que ce dernier déployait « tous (ses) efforts pour préserver la présence de Cyril Hanouna » à l’antenne « après 12 ans de fidélité et d’amitié avec le groupe ». Ceci alors que l’Arcom n’a pas présélectionné C8 pour le renouvellement de sa fréquence.
« Des discussions sont en cours pour réfléchir à son avenir mais il n’y a rien d’arrêté. Elles se déroulent très sereinement », a-t-il également précisé à l’AFP, sans toutefois indiquer si l’animateur rejoindrait une autre antenne du groupe comme Canal+ ou CSTAR, chaîne musicale. « L’émission continuera jusqu’au dernier jour », a-t-il dit, soit le 28 février prochain.
« Le divorce est inévitable »
Dans son article, Le Parisien affirme que Cyril Hanouna s’apprête à quitter le groupe Canal+, propriété de Vivendi, le géant des médias dans le giron de Vincent Bolloré, et que TPMP pourrait même s’arrêter dès le 20 décembre. « C’est mort, le divorce est inévitable », a également déclaré au journal une source « proche du dossier ». Une version qui est donc démentie par Gérald-Brice Viret.
« Il s’agit aussi d’apporter notre plein soutien aux 400 collaborateurs dont l’emploi est directement menacé par cette décision et pour qui cette situation est particulièrement préoccupante », a également fait valoir sur X le patron de Canal+, saluant « leur expertise et leur travail » qui placent C8 comme « la chaîne numéro 1 de la TNT » cette année.
C8, comme NRJ12, ont saisi le Conseil d’État pour contester la décision de l’Arcom. Rejeté en référé, leur recours doit être étudié au fond d’ici à fin novembre.