Dany Boon était l’invité de la 50e d'”Un dimance à la campagne” ce 24 novembre 2024 diffusée sur France 2. L’occasion pour l’acteur de se confier sur sa vie personnelle.
Frédéric Lopez et ses trois invités – Kendji Girac, Virginie Grimaldi et Dany Boon – se retrouvent pour célébrer le 50e épisode de l’émission en pleine campagne.
Pas de gâteau ni de bougies, mais des échanges sincères dans le grenier à souvenirs ou autour de la table. C’est Dany Boon, originaire du Nord, qui ouvre le bal des confidences en racontant son enfance, marquée par une certaine précarité malgré les apparences, rapporte TV Magazine.
“Ma mère est tombée enceinte de mon père alors qu’elle était mineure. Mes grands-parents lui ont donné le choix : soit elle allait dans un foyer pour filles mères, des institutions religieuses, soit elle partait avec mon père et se voyait bannie de la famille. Elle a choisi la seconde option”, a-t-il expliqué.
“À l’époque, être enceinte mineure était très mal vu, et mon père, d’origine étrangère, ne plaisait pas à mon grand-père. Ils ont donc renié ma mère”, a ajouté l’acteur et réalisateur de Bienvenue chez les Ch’tis.
Pas de reconciliation avec le reste de la famille
Les jeunes parents trouvent finalement refuge grâce à une église, qui leur prête une cabane en tôle sans eau ni électricité. “Ils n’avaient rien”, se souvient Dany Boon. Une cousine finit par alerter leurs aïeux en rappelant que leur petite-fille “est enceinte et presque à la rue”. Finalement, le couple est logé dans un appartement familial, mais sans réconciliation avec le reste de la famille.
Un événement marquant pour Dany Boon fut le mariage de son oncle : “Ma mère voulait absolument y assister, mais son père a fait savoir que s’ils la voyaient, ils la mettraient dehors. Alors, habillés en tenue du dimanche, nous sommes allés à la sortie de la mairie. On voyait ma famille de l’autre côté de la rue, mais on ne pouvait pas les rejoindre. Je voyais ma mère pleurer, et je ne comprenais pas pourquoi nous étions exclus. Ce jour-là, je me suis juré de rendre ma mère heureuse et de la faire rire.”