Plusieurs candidats de la Star Academy sont victimes de harcèlement et de propos haineux, racistes et sexistes de la part d’internautes
Sur le plateau de « Star Academy », le 8 novembre 2024. - Laurent VU
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« Star Academy » : La production appelle à « la bienveillance » après des cas de harcèlements en ligne de candidats
«Vous aimez la Star Academy pour la bienveillance qui s’en dégage […]. C’est dans cet esprit que nous vous invitons à véhiculer ces mêmes valeurs dans vos échanges sur les réseaux sociaux. » Dans un communiqué publié ce lundi sur les réseaux sociaux, la production de l’émission de télécrochet appelle ses téléspectateurs et internautes à calmer le jeu.
La raison de cet appel ? « Des propos haineux » à l’encontre des candidats de la Star Ac sur les réseaux sociaux qui subissent autant le harcèlement en ligne qu’ils ne soulèvent les audiences. Un tel acharnement que la chaîne TF1 et Endemol, qui cosignent le communiqué, rappellent que ces propos « inadmissibles » sont « punissables par la loi ».
Des attaques racistes et sexistes à l’encontre d’une candidate en particulier
Difficile de ne pas y voir un lien avec la pétition publiée quelques heures plus tôt pour dire « Stop au racisme banalisé » contre la candidate Ebony. Selon les auteurs, la candidate est « victime d’une haine exacerbée sur les réseaux sociaux menée par un groupe de personnes identifiables et aux valeurs extrémistes ».
Dans la même pétition, les auteurs exhortent SOS Racisme, TF1, Endemol, et Mathieu Vergne, directeur des programmes de TF1, à « prendre des mesures concrètes et pénales pour condamner et arrêter tout individu participant par quelconque moyen que ce soit à cette haine injustifiée ».
Une voix reprise par de nombreux internautes qui reprochent à la production de ne pas citer ce cas particulier dans son communiqué et, surtout, d’avoir attendu trop longtemps avant de réagir aux attaques racistes et « misogynoires » à l’encontre de la candidate. « Il était temps.. ça fait des mois que des propos racistes circulent sur les réseaux sociaux, il faudrait en faire un peu plus pour que les élèves ne tombent pas sur tout ça en sortant », explique Axaitii.
En novembre déjà, trois candidats éliminés alertaient sur le cyberharcèlement dont étaient victimes certains candidats.
