Le protégé de Lara Fabian a gagné ce samedi soir la dixième édition du télécrochet de TF 1 présenté par Nikos Aliagas. Une soirée également marquée par le grand retour à la télévision de Kendji Girac.

Par Benjamin Meffre 
Le 5 octobre 2024 à 23h58

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Clap de fin pour la saison 10 de « The Voice Kids ». Après huit semaines de compétition, c’est l’heure de désigner ce samedi soir le grand gagnant de l’édition 2024 du télécrochet de TF 1 présenté par Nikos Aliagas. Une année marquée par l’arrivée de deux nouveaux coachs : la chanteuse Lara Fabian, et Claudio Capéo, ex-candidat de la saison 5 de la version adulte. Ces derniers ont rejoint Slimane, le mentor du précédent tenant du titre, Durel, et l’indéboulonnable Patrick Fiori.

Parmi la soixantaine de candidats, enfants et adolescents, ayant osé affronter les auditions à l’aveugle, ils ne sont plus que quatre encore en lice : Tim pour Lara Fabian, April (Patrick Fiori), Louis CG (Claudio Capéo) et Coline, coachée par Slimane. Une finale enregistrée en partie ce samedi après-midi, mais dont le vainqueur est dévoilé en direct, en l’absence du dernier représentant français à l’Eurovision, en concert en Belgique, mais présent en duplex.

Les graines de star ouvrent le bal avec une collégiale sur la musique de « Dansons tant qu’on est vivant » (Celebration) de Clara Luciani. Une bonne entrée en matière, groovy et flashy, avant de devoir convaincre le public, dont le vote sera le juge de paix ce soir. Afin de se départager, chaque talent passera sur scène en solo bien sûr, mais aussi en duo, notamment avec un « invité exceptionnel ». En piste : Patrick Bruel, Yseult, Jérémy Frérot et Jenifer. « Le maître mot, c’est du show, du show à volonté », prévient Nikos Aliagas.

La timide April est la première à s’élancer en chantant « Ma révolution » avec son interprète, Jenifer. « Je pense qu’elle s’est amusée ce soir. Elle s’est ouverte », salue la professionnelle, en référence au stress ressenti par sa partenaire d’un jour lors des répétitions. « Écris l’histoire » de Grégory Lemarchal permet à la protégée de Patrick Fiori de davantage exprimer son talent. Et à son coach, très ému, de lui témoigner son admiration.

Kendji Girac : une chanson, mais pas un mot

Pas le temps de s’appesantir. Tim, 13 ans, enchaîne déjà avec Patrick Bruel une interprétation piano voix très émouvante de « Qui a le droit ». En larmes à la fin du titre, le jeune élève de Lara Fabian, qui ne connaît pas son père et est donc particulièrement touché par le texte, marque de sérieux points. « Je suis sincèrement bouleversé par ce que tu as fait », conclut Patrick Bruel à raison. Le « Popcorn salé » de Santa que joue ensuite le jeune artiste convainc en revanche moins côté justesse.

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Coline, elle, débute en solo. Son « Quand on n’a que l’amour » de Jacques Brel manque un peu d’allant, même s’il reçoit les félicitations de Slimane, pour qui la jeune chanteuse est « la voix » de la saison. Son élève de 16 ans confirme définitivement son talent vocal et artistique quelques instants plus tard lors d’un duo puissant avec Yseult. « De la dentelle », comme le résume son mentor.

« Beautiful Things » de Benson Boone résonne aussi dans le studio grâce au collégien Louis CG, professionnel et visiblement à l’aise. Une impression confirmée lors de son duo sur « Un homme » de Jérémy Frérot, même s’il manque le petit ingrédient permettant de faire vraiment la différence.

Riche en émotions grâce aux élèves, la soirée est aussi marquée par le grand retour de Kendji Girac. Sa première apparition télévisée depuis une blessure par balle en avril dernier sur laquelle il ne dira pas un mot. L’artiste de 28 ans est avant tout venu chanter son dernier single « Si seulement », coécrit avec Vianney. Et remercier son public qui le suit depuis une décennie et sa révélation dans… « The Voice ».

Vidéo« Je me suis perdu » : Kendji Girac sort du silence dans une vidéo après sa blessure par balle

Au bout du suspense et de la soirée, c’est finalement le jeune Tim qui l’emporte, à sa plus grande surprise. « Je suis un peu perdu. J’ai l’impression que c’est encore un rêve. J’y croyais pas », commente à chaud le jeune garçon, encore sous le choc de la bonne nouvelle.