À Vanxains, Stéphane Havard, producteur sur l’exploitation La Bélaudie, nous dévoile le péché mignon du chanteur Kendji, client régulier de sa boutique. Si sa filière fait face aux défis imposés par la grippe aviaire, l’éleveur de canards reste confiant pour les fêtes de fin d’année.

Quand il revient en Dordogne, Kendji achète son foie gras à la vanille à la Bélaudie à Ribérac – La Bélaudie – Stéphane Havard

Stéphane Havard, producteur sur son exploitation La Bélaudie à Vanxains dans le Ribéracois, propose une large gamme de produits à base de canard et d’oie. “Chez nous, le foie gras est assaisonné de manière naturelle, juste avec du sel et du poivre”, explique Stéphane en précisant que sa clientèle est à la recherche de simplicité : “les gens qui viennent chez nous, ils aiment notre foie gras”.

Stéphane Havard de la Bélaudie en direct de l’émission spéciale agriculture délocalisée à Saint-Martin-de-Ribérac © Radio France – Marie-Astrid Guégan

Kenji Girac et le foie gras à la vanille

Parmi les amateurs bien connus des produits de La Bélaudie, l’artiste Kendji Girac est un habitué. “Kendji est client régulier“, révèle Stéphane. Le chanteur, qui fréquente l’exploitation depuis l’époque où son père l’y emmenait, a un faible pour une spécialité unique : “Son petit péché mignon, c’est le foie gras à la vanille“, un produit apprécié pour les apéritifs entre amis. “C’est excellent surtout avec des petits toasts à l’apéritif“, ajoute l’éleveur.Pour afficher ce contenu X (anciennement Twitter), vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.

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Les défis de la grippe aviaire : l’état d’esprit de l’éleveur

Depuis l’instauration obligatoire de la vaccination préventive et la baisse de l’aide de l’État de 85 % à 70 %, les éleveurs comme Stéphane font face à une pression croissante. “Pour l’instant, on est à peu près sereins“, confie-t-il, tout en ajoutant qu’il ne faudrait pas que la situation bascule. Depuis le 9 novembre, le niveau de risque élevé de grippe aviaire inquiète la profession. “Il ne faudrait pas qu’on monte encore d’un niveau ou deux, parce que là, ça serait quasiment la catastrophe pour la profession**”, avertit-il. Stéphane Havard reste tout de même confiant pour les fêtes de fin d’année. “On a réussi à refaire des stocks tout l’hiver dernier et cet été. On est prêt pour affronter cette période festive” dit-il en souriant.