Lorsque Emmanuel Macron était encore étudiant à à l’Ecole Nationale d’Administration, ses camarades de promo lui avaient attribué un drôle de surnom, en référence à un célèbre violoniste.

Emmanuel Macron est un grand amateur de musique. En plus d’avoir pratiqué le piano au conservatoire d’Amiens, pendant dix ans, le président de la République est fan de musiques populaires et place Charles Aznavour, Johnny Hallyday ou Léo Ferré dans son panthéon. Cependant, ce n’est pas seulement à cause de ses goûts que le chef de l’Etat était surnommé André Rieu par ses camarades de promotion de l’ENA.

Comme l’a révélé Franceinfo en 2017, ce surnom lui avait été attribué en raison de sa chevelure de l’époque, laquelle ressemblait beaucoup à la tignasse du célèbre violoniste. Parmi les camarades en question, il y avait notamment Sybile Veil, la PDG de Radio France depuis 2018, Boris Vallaud, compagnon de Najat Vallaud-Belkacem et député des Landes, ou encore Gaspard Gantzer, l’ancien chargé de la communication de François Hollande, durant son mandat présidentiel.

Boris Vallaud, grand critique d’Emmanuel Macron

L’ex-camarade de promo d’Emmanuel Macron, Boris Vallaud, n’a pas gardé de très bonnes relations avec le chef de l’Etat. Fervent défenseur du Parti Socialiste, le député ne manque pas une occasion de rappeler au président de la République ses erreurs et ses contradictions.

Début mars, il lançait déjà une pique à Emmanuel Macron sur Twitter, en commentant le souhait du chef de l’Etat de repousser l’âge de la retraite à 65 ans. “Mesure injuste et cynique“, écrivait-il alors. “Après le‘quoi qu’il en coûte’, il va encore en coûter aux plus modestes.”

En 2018, Boris Vallaud avait qualifié la première année au pouvoir du président de “tromperie“, dans une interview accordée aux Echos. Sur la méthode : alors qu’il y avait une promesse d’horizontalité dans la pratique du pouvoir, il y a une très grande verticalité et un Président qui n’écoute personne“, avait-il notamment déclaré, avant de conclure, cinglant : “Tromperie sur le fond, surtout : Emmanuel Macron s’est fait élire sur une promesse : être de gauche et de droite. Au fil des mois, on a vu qu’il était de droite et de droite.