« C’était épuisant » : Samuel Le Bihan raconte le tournage compliqué de « Seul », aux Sables-d’Olonne

« C’était épuisant » : Samuel Le Bihan raconte le tournage compliqué de « Seul », aux Sables-d’Olonne

Samuel Le Bihan joue le rôle d’Yves Parlier dans le téléfilm « Seul », diffusé sur France 2, le lundi 4 novembre à 21 heures. L’acteur s’est confié au Journal des Sables.

Samuel Le Bihan joue le rôle d'Yves Parlier, dans le téléfilm Samuel Le Bihan joue le rôle d’Yves Parlier, dans le téléfilm « Seul ». ©©High Sea production

Seul est un téléfilm français réalisé par Pierre Isoard. Il retrace l’histoire du skipper Yves Parlier (joué par Samuel Le Bihan), un participant du Vendée Globe 2000-2001. Le téléfilm a été tourné à 90 % aux Sables-d’Olonne.

Sur son Imoca Aquitaine Innovation, le navigateur démâte dans les mers du sud… Il décide alors de réparer lui-même son mât !

Cette fiction, basée sur le livre du navigateur français Yves Parlier « Robinson des mers », a été récemment récompensée au festival CreaTVty de Sète, en octobre 2024. Le prix du meilleur téléfilm unitaire lui a été décerné.

Il sera diffusé sur France 2 le lundi 4 novembre à 21 heures, six jours avant le grand départ de l’Everest des mers.

Journal des Sables : Pourquoi avez-vous accepté ce rôle ?

Samuel Le Bihan : J’avais lu le roman « Robinson des mers », le témoignage d’Yves Parlier sur son aventure au Vendée globe 2000, et j’avais été fasciné par cette histoire, tout comme le réalisateur Pierre Isoard, donc nous avons décidé de nous lancer.

Comment s’est déroulé le tournage ?

Tourner sur la mer, c’est extrêmement difficile. C’est plus dur parce que le bateau tourne, la lumière change sans arrêt… Donc en termes de difficulté, vous êtes quasiment au niveau maximal. C’était épuisant, instable en permanence. De toute façon, c’est le principe de faire une histoire de bateau, c’est forcément beaucoup plus compliqué et ça demande beaucoup d’énergies.

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Quel est le secret pour vraiment entrer dans le rôle d’Yves Parlier ? L’avez-vous rencontré ?

Nous nous sommes rencontrés après le film ! Il nous a laissé tout faire et après il a regardé si ça lui plaisait ou pas. Il l’a beaucoup aimé et validé le film donc ça, c’était gagné. Je ne sais pas s’il y a un secret… Mais pour le rôle, pour coller à son histoire, j’ai perdu 10 kilos pendant le film parce qu’il ne mangeait plus. Ensuite, je faisais énormément de voile pour avoir les bons gestes. Mon père était marin pêcheur à la voile donc j’en avais déjà pratiqué. J’avais appris tout le scénario par coeur, de façon à jouer n’importe quelle scène, à n’importe quel moment.

Est-ce que ça a été compliqué de perdre ces 10 kilos ?

C’est assez violent, je mangeais très très peu. J’étais suivi par un copain qui était coach sportif et m’a mis en place un programme. Cela vous isole énormément car je ne mangeais pas comme les autres, j’avais une toute petite gamelle. Le soir vous ne sortez pas car vous êtes tentés d’aller manger avec les copains ou boire quelque chose donc j’étais assez seul. Ce régime m’imposait d’être dans ma bulle pendant le mois et demi de tournage.

Comment avez-vous fait pour vous procurer un Imoca ?

Nous avons loué l’Imoca de Denis Van Weynbergh, qui participera au prochain Vendée Globe. Avec l’équipe du tournage, nous sommes quelque part devenus un de ses sponsors. Financièrement, ça a pu participer à la préparation de sa course. Il ne savait pas du tout ce que c’était un tournage, il devait se poser des questions. Ensuite il a compris de quoi on avait besoin, ce que l’on cherchait et comment on travaillait. Il a vu que nous étions très investis, bien organisé et sérieux, donc une relation de confiance s’est mise en place au fur et à mesure des jours. Lors des scènes, il était présent sur son bateau, il préférait faire gaffe (rires).

Que pensez-vous du Vendée Globe ?

Ces bateaux-là, ça n’a rien à voir. C’est extrêmement complexe, technique, il n’y a pas le droit à l’erreur… C’est une autre dimension. Le Vendée Globe, c’est surhumain ce qu’ils font. Ce qu’ils sont capables d’accepter en termes d’épuisement, de manque de sommeil. On règle une voile, on change une voile… C’est inimaginable ce qu’ils font, on ne se rend pas compte. C’est un engagement physique et mental pendant trois mois. C’est inoui de se dire que des hommes sont capables de faire ça !

Depuis le tournage, suivez-vous un peu l’actualité de cette course incroyable ?

Je ne suis pas forcément la course par les noms, mais par l’événement, bien sûr ! J’espère être aux Sables-d’Olonne, le jour du départ. Au moins les voir partir.

Que pensez-vous des Sables-d’Olonne ?

Comme je vous ai dit, je n’ai pas vraiment pu en profiter, j’étais enfermé dans mon régime, mais j’ai cru voir que ça avait beaucoup de charmes. Le vieux Sables avec les petites maisons notamment. C’est très agréable également de voir cette Grande plage, où les gens venaient en famille se balader. Il y a les wing foils, les écoles de voile… C’est un coin qui a l’air assez riche en activités. J’avais également fait Vendée Cœur en 2022. Je viens de temps en temps, il y a des petits repères !

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