“J’ai tout perdu“ : Pascal Praud endetté, il met en location sa maison et vit dans un garage. Un an après, il découvre que les locataires ont…

Télé, radio, journaux, cette rentrée encore, le journaliste vedette de CNews est sur tous les fronts et semble ne jamais s’arrêter. Comment s’organisent ses journées ? Comment fait-il pour tenir le rythme de ce marathon quotidien ? Découvrez les coulisses de la vie de cet homme pressé qui fête ce 9 septembre ses 60 ans.

Il est partout, sur tous les fronts. Télé, radio, journaux : en cette rentrée encore, difficile de passer à côté de Pascal Praud tant sa présence médiatique est prépondérante. Au point que certains pourraient croire qu’il est doué d’ubiquité, ceux ignorant par exemple que L’Heure des Pros, diffusée de 9h à 10h37 sur CNews, voit sa première partie, de 9h à 9h30, retransmise en simultané sur Europe 1.

C’est d’ailleurs sur cette antenne qu’aussitôt son émission achevée sur CNews, où il s’est retrouvé en larmes il y a quelques jours, il reprend le micro pour animer, de 11h à 13h, Pascal Praud et vous, avant de retrouver la télé pour L’Heure des Pros 2.

Quant à la presse, chaque semaine, il tient une chronique d’une page dans Le Journal du dimanche. Mais quand cet homme-là, qui fête ce 9 septembre ses 60 ans, se repose-t-il ? La vraie question, à vrai dire, serait plutôt où.

Avant d’y répondre, il convient de revenir sur son parcours afin de mieux comprendre comment le journaliste que seuls connaissaient les amateurs de football il y a une dizaine d’années est devenu une figure incontournable de l’information…

À ses débuts, il avait clairement donné la priorité au sport puisqu’à la fin des années 80, racontait Le Monde dans un long portrait qui lui était consacré en septembre 2023, il avait préféré quitter les bancs de l’École supérieure de journalisme (ESJ) de Paris pour aller saisir l’opportunité que lui offrait alors le service des sports de TF1, tout juste privatisée, d’aller couvrir les Jeux olympiques de Calgary, au Canada.

Pascal Praud : “J’étais offensif, j’avais envie d’appartenir à ce monde”

Le jeune homme pressé n’avait pas hésité. “Je suis arrivé le matin, le soir j’étais à l’antenne. Aujourd’hui, ça serait impossible. J’ai eu beaucoup de chance, mais j’étais offensif. J’avais envie d’appartenir à ce monde.”

Ce monde, très vite, il l’a intégré en rejoignant l’équipe de Téléfoot. Un job de rêve pour le jeune journaliste, qui lui a permis de couvrir les plus grands événements de ce sport aux quatre coins de la planète. “Pour la Coupe du monde en Italie, en 1990,” se remémorait-il dans Le Monde, “j’avais 25 ans et j’étais logé au Parco dei Principi, un cinq-étoiles, avec Thierry Roland et Jean-Michel Larqué. C’est extraordinaire, la vie d’un journaliste de sport.” Extraordinaire, mais pas suffisant. “Il arpentait les terrains de foot, enthousiaste, mais voulait être un autre, et cet autre, il est en train aujourd’hui de le devenir”, confiait son ami, le cinéaste Fabien Onteniente, au Parisien en 2020.

Pascal Praud avait déjà pris la tangente en 2014, lorsqu’à côté de ses activités dans le sport, il avait obtenu sur RTL une chronique quotidienne : Le Praud de l’info. Déjà, il jouait avec son nom sur le titre d’une émission. Il n’a jamais cessé depuis… L’info, il en est devenu une des figures marquantes, voire parfois une figure très bruyante…

La secret de sa récupération : la sieste quotidienne

Mais cette omniprésence a un coût, c’est celui du travail. Pour être à L’Heure des Pros, le journaliste doit se lever… de bonne heure : 5h45 exactement, tous les matins, pour faire ce que font tous les journalistes avant de prendre l’antenne. Lire la presse, préparer les sujets, les transitions, planifier le conducteur de l’émission, c’est-à-dire définir exactement le menu du programme en minutant à la seconde près toutes les rubriques…

Un travail à faire plusieurs fois, puisqu’il est à la tête de plusieurs émissions. Mais quel est donc son secret pour venir à bout de ses marathons audiovisuels qui le font parfois sortir de ses gonds ?

Il tient en deux mots : la sieste. Après avoir déjeuné à la cantine d’Europe 1, ainsi qu’il le fait encore tous les midis comme le confirme à Purepeople un de ses confrères, Pascal Praud s’offre un petit somme. Pas n’importe où… Il l’a répété à plusieurs reprises en interview : “Quarante minutes de sieste dans le parking allongé dans ma voiture avec un masque et des boules Quies” lâchait-il au Parisien en 2021. Une façon bien à lui de recharger les batteries. Pratique un peu spartiate, qui ne résume pas pour autant une existence, plutôt confortable par ailleurs…

Car en réalisant son rêve de devenir une personnalité médiatique incontournable, Pascal Praud a indéniablement réussi sa vie. Selon Closer, ce succès s’accompagne d’une réussite financière. D’après nos confrères qui publiaient l’information en avril 2023, le journaliste aurait fait la bascule entre RTL et Europe 1 moyennant un revenu annuel à 7 chiffres. Si l’on y ajoute CNews et le JDD, il ne fait aucun doute qu’il est à l’abri du besoin.

AbacaPascal Praud et Catherine Bancarel assistent aux Internationaux de France 2024 à Roland Garros le 08 juin 2024 à Paris, France Photo by ABACAPRESS.COM

Pascal Praud vit dans un quartier de ministères et de haute bourgeoisie

Tous les soirs, Pascal Praud regagne ainsi un agréable appartement “près des Invalides, dans un quartier de ministères et de haute bourgeoisie”, écrivait Le Monde dans son portrait. Dans ce même article, nos confrères évoquaient aussi les goûts pour la mode de l’ancien patron du FC Nantes, qui a parfois changé de look. En l’occurrence, il aime les costumes, qu’il ferait tailler sur mesure chez Hartwood

Une maison dont les prestations ne sont pas données puisqu’il est presque impossible d’en obtenir un à moins de 1000 euros si l’on en croit le site dandy-magazine.com.

Heureux au travail, Pascal Praud l’est aussi dans sa vie personnelle. Même s’il vit un amour à distance avec sa compagne, Catherine Bancarel, qui vit en Charente-Maritime, où elle exerce le poste de DRH du club de foot de Nantes, il la retrouve souvent à Paris, notamment lors de grands événements comme Roland-Garros. Ils sortent aussi régulièrement au théâtre et vont bien sûr voir des matches de foot ensemble.


Et si Catherine n’est pas là, (et même si elles ont désormais grandi après avoir, pour l’une d’entre elles, surmonté des problèmes sérieux dans sa jeunesse), Pascal Praud sait qu’il peut compter sur le soutien de ses quatre filles : Morgane, Tiphaine, Faustine et Lou-Elise, nées d’une précédente union. Bref, il est aujourd’hui un journaliste et un papa comblé. Même dans sa voiture, Pascal Praud peut dormir sur ses deux oreilles