Lors de son audition par les gendarmes, Kendji Girac a maintenu la thèse de l’accident

Le chanteur a réaffirmé aux gendarmes qu’il était à l’origine du tir qui l’a grièvement blessé au thorax lundi matin. Les constatations se poursuivent sur l’aire d’accueil des Landes.

Deux jours après sa grave blessure à l’arme à feu, Kendji Girac a été auditionné par les gendarmes mercredi après-midi. Il a maintenu la thèse de l’accident domestique, a appris Le Figaro auprès d’une source au sein de la gendarmerie, confirmant les informations de BFMTV.

Après avoir reçu l’aval du corps médical, les enquêteurs de la section de recherches de Pau et de la brigade de Parentis-en-Born ont entendu le chanteur dans sa chambre à l’hôpital Haut-Lévêque de Pessac (Gironde). L’entretien s’est déroulé en audition libre durant environ deux heures et demie. Face aux gendarmes, le chanteur a maintenu sa version initiale, c’est-à-dire qu’il était à l’origine du tir accidentel qui l’a grièvement blessé au thorax. Kendji Girac était alors sous l’emprise de l’alcool. Il n’a pas incriminé sa compagne, qui se trouvait avec lui au moment des faits, ainsi que leur fillette. Son entourage, également entendu par les gendarmes, a soutenu la même version.

Conférence de presse jeudi après-midi

Reste à savoir si les analyses balistiques vont confirmer ses propos. Des prélèvements ont été effectués sur les mains de l’artiste ainsi que celles de sa compagne afin de déceler d’éventuelles traces de poudre. Pour l’heure, aucune personne n’a été placée en garde à vue.

Les constatations sur l’aire d’accueil de Biscarosse où se sont déroulés les faits se poursuivent ce jeudi. Le procureur de Mont-de-Marsan Olivier Janson, qui s’est exprimé dans un premier temps lundi par communiqué de presse, doit également tenir dans l’après-midi une conférence de presse au siège du tribunal judiciaire de Mont-de-Marsan (Landes), afin de faire le point sur l’enquête, pour l’heure ouverte pour «tentative d’homicide volontaire».