Marine Le Pen : « Non, il n’y a pas de risque de “shutdown” à l’américaine en cas de censure du budget »
Marine Le Pen. Fabien Clairefond
TRIBUNE – Contrairement à ce qu’affirment certains membres du gouvernement et le président de la Cour des comptes, il est impossible, même si la France ne vote pas son budget, que les fonctionnaires ou les intérêts de notre dette ne soient plus payés, explique la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale.
En sept ans au pouvoir, Emmanuel Macron a transformé nos comptes publics en une pyramide de Ponzi : d’un côté, des dépenses tous azimuts financées par une course à l’endettement, sans aucune vision politique ; de l’autre, des recettes qui ne sont jamais venues, faute de stimulation réelle de la production française. Au bout du chemin, 3 230 milliards de dette, et une France qui emprunte désormais aux mêmes conditions que la Grèce ou l’Espagne. C’est à Michel Barnier que le président de la République a opportunément confié la lourde tâche de solder l’héritage de son septennat de gabegie.
Consciente de la crise sans précédent de nos finances publiques, j’ai exposé avec clarté, dès le mois de septembre, nos lignes rouges budgétaires : préservation du pouvoir d’achat des classes populaires et moyennes ; réalisation d’économies de structure sur le train de vie de l’État et l’immigration ; protection des entreprises, alors que le retournement économique en cours se…