Samuel Le Bihan avoue avoir eu “honte” de ses parents dans sa jeunesse : “On était extrêmement pauvre”
Dans “Un dimanche à la campagne” sur France 2 ce dimanche 22 septembre, l’acteur de la série “Alex Hugo” s’est confié sur ses souvenirs d’enfance parfois difficiles.
Frédéric Lopez reçoit le chanteur Alain Chamfort, la cheffe pâtissière Nina Métayer et l’acteur Samuel Le Bihan ce dimanche 22 septembre 2024 sur France 2 dans Un dimanche à la campagne. La star de la série Alex Hugo est revenu longuement sur son enfance, lors de laquelle il était très turbulent et cherchait désespérément l’affection de son père.
Samuel Le Bihan : une relation dans la dureté avec son père
Avant l’âge de onze ans, Samuel Le Bihan faisait d’ailleurs équipe avec lui lorsqu’il n’était pas à l’école : “Je lavais les vitres avec lui. Même avant, je lavais les vitres sur les parkings, pour avoir de l’argent de poche. Et je travaillais avec lui le week-end et pendant les vacances. Je sais qu’il aime ça, il est content, il est un peu fier, il partage un truc. Il parle pas, mais il y a un petit mot de temps en temps… Je le comprends maintenant. À l’époque, je me dis, c’est comme s’il me mettait un coup de pied aux fesses, mais en fait, sa relation elle passait par là“.
Le comédien affecté par la pauvreté de sa famille
Aujourd’hui, le comédien trouve que ses parents étaient particulièrement “courageux“. Mais à l’époque, il en souffrait : “J’avais un peu honte d’eux. C’est pas bien, hein ! Si je suis honnête, c’est un peu la vérité. J’avais un peu honte de cette famille qui n’avait pas d’argent, qui n’avait pas sa place“. Lorsqu’ils ont déménagé en Bretagne, quand il avait 14 ans, la situation s’est aggravée : “Là, pour mon père et ma mère, ça a été très dur, parce qu’on était extrêmement pauvre. Mon père gagnait très mal sa vie… À tel point que ma mère est tombée malade“. Au même moment, Samuel Le Bihan trouvait malgré tout le bonheur dans les choses simples : “J’avais une liberté absolue. J’avais une mobylette, et le fait d’être à la campagne, le rapport à la nature, on était au bord de la mer…”.