Vidéo. Affaire Kendji Girac : « J’ai fait quelque chose qui n’est pas moi » : le chanteur exprime ses « regrets »
Le procureur Olivier Janson s’est entretenu en amont de la conférence de presse avec le chanteur. © Crédit photo : Sounalet Jean Christophe – “Sud Ouest”
Suicide raté ou simulation de suicide ? Le geste de Kendji Girac a mobilisé pendant quatre jours une quinzaine d’enquêteurs. Aujourd’hui, il « regrette extrêmement fortement ce qu’il s’est passé »
C’est par la voix du procureur de la République de Mont-de-Marsan, ce jeudi 25 avril, que Kendji Girac a pu donner son sentiment quant à cette affaire.
Lundi 22 avril, le chanteur de 27 ans est retrouvé, vers 5 h 30 du matin, avec une plaie par balle près de sa caravane sur l’aire de grand passage de Biscarrosse.
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Direct. Affaire Kendji Girac : le chanteur aurait voulu “simuler un suicide” pour “faire peur à sa femme”
Ce jeudi 25 avril, le procureur Olivier Janson s’est exprimé sur cette affaire qui devrait prochainement se conclure par un classement sans suite. La piste d’un suicide raté, ou d’une simulation de suicide, étant celle qui correspond aux constatations et aux témoignages.
Le procureur de Mont-de-Marsan a indiqué ce jeudi 25 avril que « l’accident est jugé impossible », mettant à mal l’hypothèse d’abord avancée par le chanteur. L’intervention d’un tiers est également exclue
« Cette vérité lui appartient »
Olivier Janson s’est entretenu en amont de la conférence de presse avec le chanteur et indique : « Il souhaite préciser qu’il est content que, à ses yeux, tout soit désormais au clair. Il regrette extrêmement fortement ce qu’il s’est passé. »
« J’ai fait quelque chose qui n’est pas moi, qui n’est pas dans mes habitudes », a indiqué le chanteur. Selon le procureur, « il veut remercier les enquêteurs pour être allés au-delà des mensonges initiaux qui ont pu être donnés » au départ de cette affaire.
Libérée lundi 22 avril, dans l’après-midi, l’aire de grand passage de Biscarrosse où le chanteur a été blessé par arme à feu a été de nouveau fouillée par les militaires pour retrouver l’ogive
Kendji Girac « maintient qu’il s’agit d’une simulation de suicide ». Le procureur s’est permis de lui faire part de ses réserves « mais cette vérité lui appartient », conclut Olivier Janson.
