“Honte à ces riches” : Luc Besson furieux contre les plus fortunés, il s’exprime sans détour

“Honte à ces riches” : Luc Besson furieux contre les plus fortunés, il s’exprime sans détour

“Honte à ces riches” : Luc Besson furieux contre les plus fortunés, il s’exprime sans détour © Stephane Lemouton / Bestimage

Luc Besson a pris la parole, ce dimanche 3 novembre 2024, dans La Tribune, et le célèbre cinéaste et producteur n’a pas mâché ses mots. Il a notamment poussé un coup de gueule envers les riches qui s’opposent à une hausse d’impôts.

Ce dimanche 3 novembre, Luc Besson a pris position dans les colonnes de La Tribune. Le réalisateur n’a pas hésité à critiquer les riches, “gagnant plus de 500 000 euros par an” et qui s’opposent à une nouvelle taxe. “Honte à ces riches, héritiers le plus souvent, qui s’accrochent à leur magot comme une moule à son rocher”. En effet, le gouvernement français a annoncé la mise en place d’une “contribution temporaire et exceptionnelle”, ciblant les foyers les plus aisés, pour réduire le déficit public. De son côté, il se dit “d’accord pour payer plus d’impôts, même un peu plus si nécessaire”. “Je fais partie de cette catégorie et je suis tout à fait favorable à cette mesure. Je trouve même indécent de s’y opposer”, a déclaré le cinéaste de 65 ans qui a récemment mis en vente son île paradisiaque à 69 millions d’euros.

Selon lui, cet effort des plus fortunés est essentiel au vu des inégalités qui ne cessent de s’accentuer. Le père de Juliette Besson évoque un “écart de richesse” qui “ne cesse d’augmenter depuis le début des années 2000″. Pour appuyer ses propos, le réalisateur rappelle les chiffres alarmants de la pauvreté en France : “9 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté”, déclare-t-il avant d’ajouter : “Près de 4 millions de nos compatriotes sont sans logement décent. Près de 20% des étudiants ne mangent pas à leur faim”.

Luc Besson : “Les maux de notre société viennent de ce déséquilibre”

Pour Luc Besson, c’est ce fossé entre riches et pauvres qui serait au cœur des maux de la société. “Cette réalité est le terreau de la violence, du séparatisme, de la haine, du racisme… Les maux de notre société naissent de ce déséquilibre qui fabrique de la pauvreté et du désespoir”, a-t-il déclaré à nos confrères. Le réalisateur n’a également pas manqué de pointer du doigt le rôle de l’État dans cette mesure. “Mais rétablir un équilibre entre les plus riches et les plus démunis n’est pas du ressort des riches mais de l’État. C’est l’État qui répartit les richesses. Pas les riches”, a exprimé l’ex compagnon de Maïwenn avant d’ajouter : “Le ruissellement est une illusion ; la redistribution une obligation. Et là, force est de constater que cet équilibre à atteindre ne fait pas partie des priorités des gouvernements qui se succèdent”.