Affaire P. Diddy : on sait enfin à quoi ont servi les milliers de bouteilles d’huile pour bébé retrouvées chez lui
Depuis plusieurs mois déjà, l’affaire Diddy fait grand bruit. Accusé de viols, agressions sexuelles, trafic sexuel, racket ou encore prostitution, le rappeur est actuellement derrière les barreaux. Lors d’une perquisition en septembre dernier, les autorités américaines ont retrouvé environ 1000 bouteilles d’huile pour bébé à son domicile. On en connaît enfin l’usage sordide…
Interrogé par TMZ, Marc Agnifilo, l’avocat du rappeur, a essayé d’expliquer pourquoi son client possédait autant d’huiles sans vraiment convaincre. “Je ne sais pas d’où vient le chiffre 1 000. Je ne peux pas imaginer qu’il s’agisse de milliers [de bouteilles d’huile et de lubrifiant pour bébé], et je ne sais pas vraiment ce que l’huile pour bébé a à voir avec quoi que ce soit”, a-t-il d’abord lancé. Puis d’ajouter : “J’avoue que je ne sais pas pourquoi il en faut mille. Une bouteille d’huile pour bébé suffit. Il a une grande maison. Il achète en gros. Je pense qu’il y a des Costco dans tous les endroits où il a une maison. L’enseigne Costco avait rapidement réagi et fait savoir que ce n’est sûrement pas dans ses magasins que P. Diddy aurait pu se procurer ces bouteilles d’huiles puisqu’“aucun des sites américains de l’entreprise ne vend d’huile pour bébé”.
L’usage sordide que faisait P.Diddy de l’huile pour bébé
Dans une longue enquête publiée par nos confrères de Paris Match ce 1er novembre 2024, on apprend que l’huile ne servait pas uniquement de lubrifiant comme il a été annoncé dans la presse. Ariel Mitchell-Kidd, l’avocate de plusieurs victimes, a expliqué : “Quand les agents fédéraux ont mis la main sur ces flacons, ils ont d’abord pensé que leur contenu était utilisé comme lubrifiant. Ça pourrait être bien plus sordide que cela. En visionnant les orgies filmées aux domiciles de l’accusé, la police a découvert des femmes et des hommes inanimés subissant d’évidentes agressions sexuelles”. Selon l’avocate et les propos rapportés par nos confrères, “l’huile aurait en fait été utilisée comme support au GHB, connue pour être la drogue du violeur”.
“Mélangée à l’huile, la drogue pénétrerait plus facilement dans l’organisme des victimes pour les soumettre chimiquement“, a-t-on pu lire. Ariel Mitchell-Kidd a notamment raconté l’histoire de l’une de ses clients qui avait été aspergée d’huile avant d’être violée… “Nous savons aujourd’hui que le GHB peut être administré via du lubrifiant. De nombreux viols sont commis par ce procédé”, a assuré Stephen Morris, directeur de la Metropolitan Police Service and National Crime Agency à Paris Match. Reste à voir si ce que conclura l’enquête…