“Il lève sa batte sur moi” : Vitaa, en larmes, raconte son home-jacking

“Il lève sa batte sur moi” : Vitaa, en larmes, raconte son home-jacking

Vitaa retrace sa vie d’artiste et de mère de famille dans le documentaire “Je m’appelle Charlotte”. Diffusé hier soir sur TMC, le film revient notamment sur le home-jacking dont la chanteuse a été victime avec sa famille fin 2023. Un événement “traumatique” qu’elle raconte avec émotion : “Ça aurait pu être tellement pire…”.

Crédits photo : TMC
Vitaa avait promis de dévoiler sa vie intime dans le documentaire “Je m’appelle Charlotte”, et elle a tenu parole. Diffusé vendredi soir en prime-time sur TMC, le film réalisé par Matthieu Valluet s’évertue à retracer la folle ascension d’une jeune chanteuse issue de la banlieue lyonnaise, complexée par son image et qui s’est accrochée à son rêve quand toutes les portes se sont fermées. Grâce aux tubes “Confessions nocturnes” avec Diam’s et “A fleur de toi”, Vitaa entrera sous le feu des projecteurs pour ne plus jamais le quitter. « J’ai envie d’être une super maman et d’être une super artiste aussi à la hauteur de ce que les gens attendent de moi. J’ai toujours l’impression de devoir balancer, de devoir équilibrer et c’est pas facile. J’ai des grands moments de culpabilité » explique dans les premières minutes du documentaire la star aux huit NRJ Music Awards, qui se qualifie comme une « maman poule ». Et veille à offrir à ses enfants des instants de normalité malgré sa stature : « Quand tu fais ce métier depuis 15 ans, c’est difficile de passer inaperçu ». « Elle essaye d’être madame tout-le-monde mais elle n’est pas madame tout-le-monde » rappelle face caméra son amie et coiffeuse Soraya.

“Des grands coups dans une porte”

En décembre 2023, la chanteuse va durement faire les frais de sa popularité. Avec sa famille, elle est victime d’un home-jacking dans sa maison située à Rueil-Malmaison. Trois individus armés se précipitent, tôt un matin, dans sa demeure assoupie en accédant par le jardin, comme en témoignent les images de télésurveillance diffusées dans le documentaire. « Il était presque six heures du matin. Il y a tout le monde à la maison, il y a mon bébé, ma fille, ma belle-fille, mon mari, mes enfants qui dorment au sous-sol, et dans mon sommeil, j’entends des coups. Des grands coups dans une porte » se remémore Vitaa, encore ébranlée par cet événement : « La vitre se brise, moi je suis en nuisette devant la porte de mon dressing. Mon mari me dit d’appeler la police. Les mecs ouvrent la porte et l’alarme s’enclenche. (…) Et là il y a un mec devant moi avec une cagoule qui lève sa batte sur moi et me hurle : “Donne-moi l’argent, donne-moi les bijoux” ».

“Ça te fait détester d’être connue”

À ce moment-là munie de protections auditives pour le sommeil, Vitaa passe par tous les états. « Moi j’ai eu des pensées horribles. Je me suis dit “Il va me violer”, je te dis la vérité. Je me suis dit : “ça va durer super longtemps” » relate la chanteuse d’une voix tremblante. Alors qu’elle redirige les malfrats vers ses biens pour protéger ses enfants, Vitaa voit sa belle-fille « en larmes » : « Je la vois pleurer, je suis choquée. Par chance, elle a réussi à cacher son téléphone. J’appelle la police, je leur dis qu’il y a un cambriolage en cours, qu’ils sont en train de nous séquestrer ». D’une réactivité exemplaire, les autorités arrivent sur place « en 4 minutes ». Les malfrats sont pris sur le fait. « Ils ont été arrêtés, ils avaient tout sur eux. Ça aurait pu être tellement pire ! Ni moi ni mon mari ni ma fille n’ont été frappés. Mais le traumatisme a commencé après ça. Vivre avec la peur d’être réveillé en pleine nuit, de rien mettre chez soi, c’est quand même quelque chose » énumère Vitaa, qui parle de « l’une des nuits les plus éprouvantes et traumatisantes » de sa vie : « Ça te fait détester d’être connue. J’ai quand même une petite fille de 20 mois qui a vécu un home-jacking avec un mec cagoulé au dessus d’elle ».

C’est ainsi que pour Vitaa, « la notoriété c’est aussi fort que dangereux ». Et cette expérience l’a menée à une décision radicale : dans le documentaire, l’artiste de 41 ans confirme, au détour d’une discussion avec son fils, vouloir stopper sa carrière pour profiter davantage des siens. « Tu en penses quoi que j’arrête de chanter mais j’écris pour les autres ? » demande-t-elle à Adam, 10 ans, qui répond : « Bah c’est bien, au moins tu travailles quand même ». « Voilà, et on me voit plus. C’est mon projet » affirme alors Vitaa en prenant pour exemple Diam’s : « Je sais que moi aussi, je vais bientôt sortir de la lumière ».

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