Incidents hier soir lors de la prestation de Slimane au concert de Vitaa : Les techniciens ne lui ouvrent pas son micro et refuse de le filmer en “solidarité avec leurs collègues qui accusent le chanteur” – Regardez
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Alors qu’il est toujours présumé innocent n’ayant pas été jugé, les techniciens du concert de Vitaa ont refusé hier soir d’assurer correctement la prestation de Slimane, invité sur scène par la chanteuse. Cela pourrait même ressembler à une forme de sabotage puisque son micro n’était pas ouvert quand il a commencé à chanter sur la scène et sur les écrans, aucun plan du chanteur n’a été fait. Pendant toute sa prestation, c’est un plan très large qui a été diffusé sur la scène.
Selon le journaliste Arthur Brondy sur X : “Vitaa a bien partagé la scène de son premier Bercy solo avec son ami Slimane pour deux titres : « ça va ça viens » et « avant toi ». Mais avec un problème de son à l’arrivée du chanteur, et un plan fixe large de la scène pendant la séquence en signe de protestation.”
Hier, déjà, Le Parisien avait alerté sur le fait que les techniciens de Vitaa refusaient d’assurer la prestation de son ami Slimane.
“On a signé pour Vitaa, pas pour Slimane. Notre métier est de mettre sur un piédestal un artiste sur scène et on ne veut pas mettre sur un piédestal un gars qui est visé par deux plaintes pour agression sexuelle et harcèlement sexuel qui plus est déposées par des collègues, parfois des amis”, témoigne l’un d’entre d’eux dans les colonnes du quotidien.
“Bien sûr, Slimane bénéficie de la présomption d’innocence, mais on connaît l’artiste et l’ambiance sur ses tournées. Hors de question de travailler pour lui”. Mais Vitaa et son équipe n’auraient rien voulu entendre.
“Charlotte (le vrai prénom de Vitaa) nous fait culpabiliser. Elle ne comprend pas qu’on lui fasse ça alors qu’elle n’y est pour rien. Elle le vit comme une trahison. Elle dit que Slimane est comme son frère et que comme dans toute famille, on reste solidaire même si on ne cautionne pas toutes les conneries”, raconte un technicien au Parisien.
Selon le quotidien, Marc Daniel, le directeur des productions de Play Two, filiale du groupe TF1, a appelé “les techniciens et les entreprises sous-traitantes pour leur mettre “un gros coup de pression” et les “menacer de poursuites juridiques” s’ils n’étaient pas à leur poste ce mercredi 4 décembre. “En principe, on devrait pouvoir exercer notre droit de retrait, mais on nous menace et nous sommes inquiets des répercussions”, déplore un technicien.