“Les gens avaient une petite crainte de nous” : Kendji Girac revient sur son enfance en tant que gitan (ZAPTV)

“Les gens avaient une petite crainte de nous” : Kendji Girac revient sur son enfance en tant que gitan (ZAPTV)

 

“Les gens avaient une petite crainte de nous” : Kendji Girac revient sur son enfance en tant que gitan (ZAPTV)

Diaporama - Image 1Diaporama - Image 2

Diaporama - Image 3Diaporama - Image 4Diaporama - Image 5
Diaporamavoir les photos de Frédéric Lopez

Kendji Girac, invité d’Un dimanche à la campagne ce 24 novembre 2024 sur France 2 aux côtés de Dany Boon et Virginie Grimaldi, est revenu face à Frédéric Lopez sur son enfance passée dans la communauté gitane.

 

Pour le cinquantième numéro d’Un dimanche à la campagne, Frédéric Lopez a reçu ce dimanche 24 novembre 2024 sur France 2 Dany Boon, Virginie Grimaldi et Kendji Girac. “Leur point commun est qu‘ils viennent d’un milieu très modeste et qu’ils ont été consacrés par les Français”, annonce le journaliste. La première partie de l’émission, la séquence de la grange, est propice aux révélations de la part des invités, qui sont amenés à se confier sur leur enfance et à parler à une photo d’eux enfant. Kendji Girac, issu d’un milieu gitan rarement médiatisé, a saisi l’occasion de donner à voir son quotidien d’enfant dans cette communauté nomade victime de nombreux préjugés.

Celui qui est né à Périgueux, en Dordogne, et grandit à Saint-Astier, quelques kilomètres plus loin, fait l’éloge de cet environnement en vase clos que la notoriété va l’amener à percer. “À la maison, avec la famille, avec les cousins, le gitan est très fier d’être gitan. Quand on était sur le voyage, là où je restais le plus longtemps possible, j’étais avec les cousins, les amis, donc j’ai grandi entouré de centaines de personnes tous les jours, toute ma vie”, rapporte le vainqueur de la troisième saison de The Voice. “C’est ça la fierté d’être gitan, c’est de vivre en communauté, en peuple, et de s’aider tous mutuellement”, continue celui qui a échappé de peu à la mort.

Kendji Girac raconte la perception de la communauté gitane

Pourtant, la communauté gitane reste très méconnue en métropole, ce que lui rappelle Frédéric Lopez, en soulignant que “les gitans ne sont pas acceptés partout”. L’interprète de Color Gitano revient sur des expériences de discrimination vécues durant son enfance. Des stéréotypes, notamment, provoquant la peur ou la méfiance autour de lui : “À l’époque, j’avais vécu quelques moments où il y avait des vigiles qui nous suivaient quand on allait faire les courses”, commence-t-il. Puis il précise : “Moi, je viens d’une famille de gitans où j’ai des parents très gentils, ils ne m’ont jamais appris à voler ou quoi que ce soit parce que grâce à Dieu, on n’en a pas eu besoin, mon père a toujours bien travaillé toute sa vie pour nous.”

Ce fils d’élagueur se souvient d’un autre moment où il a été mis à l’écart : “J’avais compris que les gens avaient une petite crainte de nous quand même. Une fois, on était sur une petite aire d’accueil. À côté, il y avait des maisons. Je m’étais fait un copain qui avait une voiture téléguidée. Je me souviens avoir entendu sa mère l’appeler : ‘Ne traîne pas trop avec ces gens-là, ils sont dangereux, ils peuvent te faire du mal”. Un moment blessant que le chanteur relativise : “Avec le recul, je me dis que c’est blessant mais sur le moment, j’ai juste accepté ce qu’il s’est passé. Je n’avais pas mesuré la chose.”

Related Posts

Our Privacy policy

https://newnewspaper24.com - © 2025 News