Les tropiques ont révélé un autre visage de Gims et Kendji : Immersion dans leur Aventure Robinson.

Ce texte est une transcription d’une interview de Maître Gims et Kendji Girac à propos de leur participation à l’émission “L’Aventure Robinson”.

Ils y partagent leurs souvenirs et impressions sur cette expérience de survie. Voici une version plus structurée et développée en français, d’environ 1000 mots, reprenant les points clés de leur témoignage :

L’Aventure Robinson : Un défi humain et physique pour Maître Gims et Kendji Girac

Maître Gims et Kendji Girac ont participé à “L’Aventure Robinson”, une expérience qui les a marqués profondément.

Loin de leur confort habituel, ils ont été confrontés à la nature sauvage et aux conditions extrêmes d’une île déserte pendant cinq jours. Ce récit retrace leurs souvenirs, leurs difficultés, mais aussi les liens qu’ils ont tissés.

Une préparation mentale trompeuse :

Au départ, Kendji avoue avoir abordé cette aventure avec une certaine naïveté. Il pensait pouvoir se débrouiller facilement, se disant : “Allez, on va se débrouiller”.

L’idée de vivre sur une île déserte pendant cinq jours, même dans un contexte de survie, lui semblait gérable. Il imaginait une expérience certes différente, mais sans réelle difficulté. Cette perception initiale s’est avérée bien loin de la réalité.

La dure réalité du terrain :

L’expérience s’est révélée être “la chose la plus difficile” que Kendji ait jamais faite. Les conditions de vie étaient “vraiment terribles”.

Les deux artistes, ainsi que les équipes sur place, ont été “dépassés par les conditions climatiques”. Ils ne s’attendaient pas à autant de pluie, à être “mouillés en permanence”, à devoir “dormir à même le sol avec des animaux et des insectes”.

L’omniprésence des insectes a été une véritable épreuve : “beaucoup beaucoup d’insectes, beaucoup de crabes, des chauves-souris, des araignées, la jungle en a”.

 

Kendji mentionne même les moustiques, qu’il avait “oublié” de prendre en compte, et qui se sont avérés être un véritable fléau : “Laisse tomber dans les oreilles, on dirait que c’était des courses de Formule 1 à chaque fois, c’était horrible”. Il décrit les piqûres et les “bosses sur les bras, les quatre bras” qu’il a subies.

Une nuit particulièrement éprouvante :

Kendji raconte une anecdote marquante : alors qu’ils essayaient de dormir, ils ont été “attaqués” par des “légions de crabes”. Il a été tellement surpris qu’il a “sursauté comme un chat”, se retrouvant propulsé à l’autre bout de leur campement. Cette nuit-là, la peur et l’inconfort ont atteint leur paroxysme.

Des points communs inattendus :

Malgré les difficultés, cette aventure a permis à Maître Gims et Kendji de se rapprocher et de découvrir des points communs. Ils ont partagé des discussions profondes, évoquant leur passé et leur enfance. Kendji souligne : “on se reconnaît quand on a discuté, on se reconnaît aussi un peu dans le train à notre enfance”.

 

Il explique que Maître Gims a grandi dans des “conditions assez difficiles” et que son “cadre de vie” était instable, “un peu vagabond, un peu gauche à droite, jamais sur place”.

Kendji se reconnaît dans ce parcours, ayant lui aussi l’habitude de “beaucoup bouger de maison en maison, sans vraiment créer des attaches dans le quartier, sans vraiment s’attacher aux lieux, toujours partir, toujours partir quelque part”.

L’expérience de la vie comme atout :

Cette expérience de vie, marquée par l’instabilité et l’adaptation constante, a aidé Kendji à “tenir mentalement” pendant l’aventure. Il avait déjà connu “ce genre de solitude”.

Sur le plan technique, il reconnaît que Maître Gims l’a “beaucoup aidé”, notamment pour “faire du feu” et “trouver du bon bois”. Kendji, novice en matière de survie, se décrit comme un “stagiaire” pendant cette aventure, apprenant les rudiments de la vie en milieu sauvage auprès de son coéquipier.

Complémentarité et entraide :

Une véritable complémentarité s’est installée entre les deux artistes. Kendji décrit Maître Gims comme “la force” et lui-même comme “l’agilité”. Maître Gims “réfléchissait beaucoup plus vite comment le jeu il fallait le faire” tandis que Kendji “avait le charbon”. Ils se sont entraidés, chacun apportant ses compétences et son énergie.

Un incident douloureux :

Kendji relate un incident où, dans un moment de frustration après une épreuve, il a donné un coup de pied dans une noix de coco, pensant qu’il s’agissait d’une carcasse vide. Il s’est rendu compte trop tard qu’elle était pleine et s’est blessé au pied. Malgré la douleur, il a continué l’aventure, faisant “semblant de reparler du jeu, des dommages et tout pour l’association”, mais son pied était “foutu”.

Un bilan positif malgré les difficultés :

Kendji n’avait pas “d’angoisse de casser son image” en participant à cette aventure. Sa plus grande peur était de “savoir ce qui allait se passer là-bas”, de savoir s’il allait “réussir à tenir cinq jours sans manger”. Au final, il considère l’expérience comme “plutôt positive pour l’image”, notamment pour la sienne. Habitué à être vu avec des lunettes en permanence, il craignait de donner l’impression d’être “autant ou machin, très sûr de soi”. Il espérait que cette aventure permettrait aux gens de voir “un côté de lui un peu plus sympathique”.

Une expérience unique :

Pour conclure, Kendji décrit “L’Aventure Robinson” comme “une expérience unique sur une île mystérieuse, une île abandonnée”. Il invite les téléspectateurs à découvrir leurs aventures de “deux Robinson Crusoé”. Maître Gims, quant à lui, qualifie cette expérience de “historique”, affirmant avoir vécu “les quatre saisons ici en cinq minutes”. Il souligne l’importance de l’union et de l’entraide : “seul on va plus vite, à deux on va plus loin”. Il conclut en soulignant qu’il s’agit avant tout d’une “expérience humaine exceptionnelle”.