Slimane invité au concert de Vitaa, les techniciens s’offusquent
Slimane invité au concert de Vitaa, les techniciens s’offusquent – ©Niviere David/ABACAPRESS.COMCe mercredi 4 décembre, Vitaa performe à l’Accor Arena. Pour l’occasion, la chanteuse a décidé d’inviter son ami Slimane, visé par deux plaintes pour harcèlement sexuel et agressions sexuelles.
Au mois d’octobre, Vitaa, de son vrai nom Charlotte Gonin, a entamé une tournée à travers la France, la Belgique, et la Suisse. Pour son concert à Paris, ce mercredi 4 décembre, la chanteuse a pris la décision d’inviter son ami Slimane. Un choix qui déplaît à beaucoup. Pour cause, le musicien de 35 ans est visé par deux plaintes, l’une pour harcèlement sexuel, et l’autre pour agression sexuelle. Depuis le début de l’affaire, Vitaa avait refusé de prendre la parole pour commenter la situation. Invitée de l’émission « C à vous », le 20 novembre dernier, la musicienne avait esquivé les questions concernant son ami. « Je ne suis pas là pour parler à sa place », a-t-elle affirmé. Et d’ajouter : « Si vous vous interrogez sur ma relation avec Slimane, regardez le documentaire. »
La venue de Slimane au concert de Vitaa est vue d’un très mauvais œil par les techniciens de la tournée. Comme l’a révélé le « Parisien », le 3 décembre, les techniciens « s’opposent depuis deux semaines à la venue de Slimane comme invité à Bercy et veulent faire valoir leur droit de retrait ». Ils l’affirment tous : « Hors de question de travailler pour lui. » L’un d’entre eux a pris la parole, de façon anonyme : « On a signé pour Vitaa, pas pour Slimane. Notre métier est de mettre sur un piédestal un artiste sur scène et on ne veut pas mettre sur un piédestal un gars qui est visé par deux plaintes pour agression sexuelle et harcèlement sexuel, qui plus est, déposées par des collègues, parfois des amis. »
Les techniciens de Vitaa, sous pression
Marc Daniel, le directeur des productions de Play Two, filiale du groupe TF1, aurait appelé les techniciens, ainsi que les filiales sous-traitantes pour leur mettre « un gros coup de pression », et les « menacer de poursuites juridiques », s’ils n’étaient pas à leurs postes lors de la représentation.