Al Pacino, ses révélations fracassantes sur l’argent : comment il s’est retrouvé “ruiné” en quelques mois
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Dans son autobiographie Sonny Boy (éd. Seuil), Al Pacino revient sur ses plus grands succès mais ne manque pas non plus d’évoquer les moments les plus compliqués de sa vie. Comme sa faillite personnelle et méconnue, dans les années 2010, qui bouleversa son quotidien et la suite de sa carrière.
Al Pacino n’a pas toujours été la superstar riche et célèbre que l’on connaît tous. Dans ses mémoires Sonny Boy, parues le 18 octobre dernier aux éditions du Seuil, l’acteur de 84 ans revient sur l’une des périodes les plus difficiles de sa carrière. Lorsqu’il s’est retrouvé “fauché”, après s’être fait arnaquer par son comptable, qui finit par aller en prison pendant plus de sept ans, comme le racontent les extraits publiés par Page Six. Nous sommes alors en 2011 et Al Pacino possède plus de 50 millions de dollars sur son compte bancaire. Louant sa maison de Beverly Hills pour “une somme ridicule”, le compagnon de Noor Alfallah décide à l’époque d’emmener toute sa famille en voyage en Europe et de voir les choses en grand pour leur faire plaisir. Mais à son retour de vacances, il constate que son compte est aussi fourni qu’à son départ.
Un détail qui lui mettra la puce à l’oreille concernant la Pyramide de Ponzi organisée dans l’ombre par son comptable. “Je me suis dit : le temps s’est arrêté. Je suis foutu. J’étais fauché. J’avais 50 millions de dollars, et puis plus rien. J’avais des biens, mais je n’avais plus d’argent”, écrit la vedette du Parrain, avant d’énumérer ses principaux postes de dépenses de l’époque : “16 voitures, 23 téléphones portables et un paysagiste qui touchait 400 000 dollars par an, et attention, c’était pour l’aménagement paysager d’une maison dans laquelle je ne vivais même pas !” L’acteur soutenait par ailleurs financièrement tous ses enfants, s’occupait de deux maisons et quelques appartements. “Je dépensais trois ou quatre cent mille dollars par mois, ce qui représente beaucoup d’argent”, reconnaît-il aussi.
Ces films “vraiment mauvais” qu’Al Pacino a faits pour gagner de l’argent
Mais comment son comptable a-t-il pu ruiner Al Pacino ? Ce dernier raconte qu’il ne signait pas lui-même ses chèques et n’avait aucune idée de l’argent qui arrivait et sortait de son compte bancaire. Problème : à 70 ans passés, “les gros cachets n’arrivent plus”. Sans compter qu’à l’époque, sa carrière est quasiment à l’arrêt. Pour renflouer ses caisses, Al Pacino vend ainsi une de ses maisons, fait de la publicité pour la télévision australienne, débute une tournée de conférences et joue dans quelques films. Mais il l’avoue : certains projets n’étaient “pas très bons” et il n’y consentait que pour gagner de l’argent.
“Jack and Julie est le premier film que j’ai réalisé après avoir perdu mon argent. Pour être honnête, je l’ai fait parce que je n’avais rien d’autre. Adam Sandler me voulait et il m’a payé très cher pour cela… J’adore Adam, c’était merveilleux de travailler avec lui et il est devenu un ami très cher”, se souvient-il aussi. “J’ai aussi fini par tourner dans des films vraiment mauvais, que je ne mentionnerai pas, juste pour les acteurs, lorsque mes fonds étaient vraiment bas. Je savais qu’ils étaient mauvais, mais je me suis convaincu que j’arriverais à les rendre médiocres”, admet l’interprète de Michael Corleone, qui relate avoir connu la banqueroute à quelques reprises dans sa jeunesse.