VIDÉO – Marine Tondelier envoie balader Jean-Jacques Bourdin : “Je suis pas à Questions pour un champion !”
Ce mercredi 16 octobre, Marine Tondelier était l’invitée de la matinale de Jean-Jacques Bourdin sur les ondes de Sud Radio. Agacée par la série de questions du journaliste, l’écologiste n’a pas hésité à lui lancer une petite pique.
Alors qu’elle pensait avoir mis un terme à ce débat, Jean-Jacques Bourdin s’est lancé dans une longue série de questions. “À quoi va servir l’argent touché par Sanofi ? Est-ce qu’il faut une nationalisation de Sanofi comme l’a demandé Sanofi ?”, a-t-il alors enchaîné. N’étant pas “une spécialiste du dossier”, Marine Tondelier lui a garanti qu’elle lui apporterait des éléments de réponse à l’issue de sa rencontre avec les salariés à Lisieux, le 18 octobre prochain. Cependant, loin d’en démordre, le mari d’Anne Nivat a continué son interview. “Combien ça coûterait ? Plus de cent milliards ! Est-ce qu’on a cent milliards à dépenser ?”, a-t-il insisté. Voulant mettre un terme à ce jeu sans fin, l’élue d’Hénin Beaumont n’a pas attendu une seconde de plus pour envoyer valser son interlocuteur : “Je ne suis pas à Questions pour un champion ! Je n’ai pas la même fiche que vous M. Bourdin. Vous avez bien préparé cette question, moi je la préparerai avec ceux et celles qui suivent ce dossier de plus près”, a-t-elle conclu. Jean-Jacques Bourdin devra donc patienter avant d’avoir un retour de Marine Tondelier.
Marine Tondelier chahutée par Julien Arnaud dans Télématin
Les échanges entre Marine Tondelier et les journalistes sont bien souvent musclés. Invitée de Julien Arnaud pour son interview politique des 4V de Télématin sur France 2, le 24 septembre dernier, l’élue à la veste verte phénomène a de nouveau pointé du doigt la composition du gouvernement de Michel Barnier, dont la nomination de Bruno Retailleau au poste de ministre de l’Intérieur. Et pour cause, la politique de 38 ans a été sidérée par les propos qu’a tenus le successeur de Gérald Darmanin sur l’immigration et l’augmentation du nombre d’expulsion dans les colonnes du Figaro. “Je rappelle quand même aux personnes qui pensent vraiment que l’immigration est la cause de tous les mots des Français, ce n’est pas vrai. C’est les politiques macronistes.”
Dans l’espoir de “convaincre Bruno Retailleau” sur la question de l’immigration, celle qui a été écartée de Matignon a repris les données du Medef (Mouvement des Entreprises de France, ndlr). “Il dit lui-même que d’ici 2050, il faudra trois millions de travailleurs étrangers dans le pays”, a-t-elle rapporté. Une plaidoirie qui n’a pas tardé à amuser Julien Arnaud : “Vous prenez ce qui vous arrange dans le discours du Medef”, lui a-t-il lancé, avec un brin d’ironie.