“Gérard Depardieu est parti” : les proches de l’acteur en larmes, il vient de nous quitter pour aller en…

Lundi 18 décembre, Pascal Praud recevait Julie Depardieu dans L’heure des Pros. Sur le plateau de CNews, la comédienne a confié quelques mots au sujet de son père, Gérard Depardieu, pris depuis plusieurs jours dans un tourment médiatique.

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“C’est une chasse à l’homme inédite”. Tels ont été les premiers mots prononcés par Julie Depardieu lundi 18 décembre. Invitée sur le plateau de L’heure des Pros, sur CNews, la comédienne a souhaité réagir aux vives critiques de l’opinion publique à l’encontre de son père Gérard Depardieu. Ces dernières se sont révélés après la diffusion, le 7 décembre dernier, du numéro de Complément d’enquête intitulé Gérard Depardieu : la chute de l’ogre.

Sur les images tournées en 2018 à Pyongyang – dans le cadre du tournage de 70, film réalisé par Yann Moix à l’occasion du soixante-dixième anniversaire du régime nord-coréen -, le comédien tient de nombreux propos obscènes, dont certains concerneraient une enfant de 10 ans. A la suite de ce déferlement médiatique, l’acteur de 74 ans aurait quitté l’hexagone.

“Il est parti de la France, parce que c’est très dur pour lui je pense, à vivre, tous ces regards, tous ces gens”, a commencé par dire celle qui incarnait Joséphine Cortès dans Les yeux jaunes des crocodiles (réalisé par Cécile Telerman en 2014). Et de poursuivre à propos du monstre sacré du cinéma visé par deux plaintes pour viol et agression sexuelle depuis 2020 : “Il est ailleurs en Europe.”

“Ce n’est pas Bertrand Cantat qui a tué quelqu’un sur un radiateur”

Indignée par l’importance médiatique qu’a prise l’affaire, Julie Depardieu a lancé : “Je trouve que cette chasse à l’homme est vraiment dégueulasse, quoi. Et même si ce n’était pas mon père, je pense que je le penserais aussi. Je trouve ça hallucinant.” Selon la compagne de Philippe Katerine, Gérard Depardieu est un des rares hommes qui ont “une liberté”. Et d’insister : “Il n’y en a pas tant que ça, personne n’ose plus rien dire. Lui, il dit des choses.”

Comme elle le précisait dans sa lettre diffusée dans le Journal du dimanche le 17 décembre, Julie Depardieu a confirmé sur CNews avoir souvent été gênée par les dires de son père. Mais, à son sens, tenir des propos obscènes, déplacés, voir “graveleux”, ne constitue pas “un crime”.

Pour appuyer son propos, Julie Depardieu a finalement lancé : “Ce n’est pas Bertrand Cantat qui a tué quelqu’un sur un radiateur.” L’actrice faisait ici référence au meurtre de Marie Trintignant le 1er août 2003, à Vilnius, en Lituanie, aux mains de l’ancien chanteur de Noir Désir.