Ses meilleurs moments à la “Star Academy”, ce qu’elle préfère en Belgique, ses influences: rencontre avec Helena
“Helena de la Star Academy” (re)devient Helena Bailly. À quelques jours du passage des académiciens en Belgique avec leur tournée XXL, la jeune artiste se confie sur ses inspirations, ses meilleurs souvenirs au château et ses ambitions. L’occasion de découvrir “pour de vrai” celle qui a conquis tout un pays. Rencontre.
Tu as récemment dévoilé ton premier single, “Aimée pour de vrai”. Comment s’est passé la création de ce titre?
Il a été écrit pendant que j’étais encore au château. Il faisait partie des fameux singles qui étaient promis aux quatre demi-finalistes. En sortant de l’aventure, je l’ai écouté avec Sony et j’ai tout de suite adoré la première version. Je leur ai quand même dit que j’avais aussi la volonté de pouvoir modifier un peu le texte, de mettre un peu ma patte là-dedans et d’y participer à ma manière, même si on n’avait pas beaucoup de temps. J’ai donc pu réécrire certaines choses. Par contre, je n’ai pas touché à la composition, parce que c’est beaucoup moins mon domaine. Et puis c’était du piano, c’est tout ce que j’aime!
Quelles sont tes inspirations musicales?
Je suis très inspirée par ce que j’écoute, c’est-à-dire des artistes pour la plupart anglophones et des grandes voix, comme Adele, qui est ma référence depuis toujours. Sinon il y a aussi Lana Del Rey, Billie Eilish, Olivia Rodrigo, que j’adore. Je pense aussi à des artistes francophones actuelles, comme Yseult, dont j’aime beaucoup la manière d’écrire, Angèle, Maëlle – pour sa voix, son univers artistique. Que des femmes, finalement!
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Quelle a été ta rencontre préférée pendant ton aventure à la “Star Academy”?
Les académiciens déjà, c’est une très belle rencontre (rires). Concernant les artistes, je dirais que c’était Lara Fabian. C’était quelque chose de pouvoir chanter avec elle, de la rencontrer. Je pense qu’on se rappellera tous de la masterclass qu’on a eue avec elle. C’était un moment très intense, super émouvant. Et puis c’était vraiment comme avoir une maman qui s’appelle Lara Fabian quoi, c’est assez incroyable!
J’imagine que ça fait partie de tes duos préférés. Est-ce qu’il y en a eu d’autres?
Ouais, c’est LE duo, mais il y en a eu beaucoup d’autres. J’ai aimé tous les artistes avec lesquels j’ai eu la chance de chanter. C’était vraiment une très belle expérience. J’ai adoré le moment passé avec Hoshi, par exemple. Je pense aussi à Charlotte Cardin, avec qui j’ai adoré chanter. Elle a pris beaucoup de temps pour moi, pour que les répétitions se passent au mieux. Elle m’a pris dans sa loge après pour rectifier et perfectionner notre performance sur le prime. En plus, elle fait exactement tout ce que j’aime écouter et tout ce que j’ai envie de faire.
Qui était ton prof’ préféré au château?
C’est dur de choisir, parce que j’ai aimé tous les cours, tous les profs. Étonnamment, j’ai adoré les cours de théâtre. Je me suis ouverte au fur et à mesure de l’aventure. Je prenais du plaisir à participer à ces cours alors qu’au début, j’étais tétanisée à l’idée de monter sur scène. Et puis, c’était un peu des moments de lâcher prise, où on pouvait rire, où il fallait se montrer un peu moins sérieux. En plus, Pierre de Brauer est un très, très chouette prof’. Malika aussi, d’ailleurs. C’était génial avec elle, on s’amusait beaucoup. Il y a les répétitrices aussi, Cécile, coach Joe… Je les aime tous, je peux pas choisir!
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Les conversations téléphoniques avec ta maman ont marqué les téléspectateurs. Est-ce qu’il y a un appel qui t’a particulièrement marquée durant l’aventure?
Je me souviens avoir téléphoné à mon frère pour son anniversaire. Toute la journée, je me disais, “c’est son anniversaire, il ne faut absolument pas que j’oublie”. Finalement, je l’ai appelé le soir et ils étaient tous en train de faire la fête. C’était un appel un peu marrant, j’entendais ses potes autour, tout le monde se passait le téléphone pour me parler, criait “Héléé!” Je sentais qu’il y avait de l’effervescence autour de lui. C’était trop bizarre de me rendre compte que la vie continuait dehors. Et puis, ça reste un bon souvenir.
Tu as récemment entamé la tournée “Star Academy” avec les autres académiciens. Quel est le moment que tu as préféré jusqu’à présent?
Je pense que ce qui m’a marquée et ce qui me marquera toujours, c’était la première date à Amiens. On sortait de dix semaines de répétition très intense, et tout d’un coup, ça y est. C’est la première date où on a enfin pu exposer notre spectacle au monde et il a été très bien reçu. Je pense que c’était un sentiment qui n’arrivera plus, parce que c’était une première fois, et les premières fois sont toujours hyper intenses. C’était un moment assez remarquable.
Il y a ta première fois bientôt en Belgique qui arrive bientôt aussi…
Oui, j’ai vraiment hâte! J’ai hâte de rencontrer le public belge. J’ai envie de montrer aux autres académiciens que c’est le meilleur public, parce que c’est la réputation qu’il a et je sais que c’est vrai. Vous êtes attendus au tournant (rires).
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Helena lors du concert de la Star Academy à Lyon, le 15 mars 2024.
Qu’est-ce que tu aimes en Belgique qui te manque quand tu es en France?
Ma maison, être chez moi [Braine-l’Alleud, NDLR]. Chez moi, c’est la Belgique, c’est ma petite ville, ce sont mes amis, ma famille, ma maison dans laquelle j’ai grandi, où je suis née… Tout ça me manque quand je suis en France, mais je sais toujours que je rentre, alors ça va.
Qu’est-ce que tu aimais vraiment faire avant et que tu n’as plus trop l’occasion de faire maintenant?
En soi, j’ai encore l’occasion de faire tout ce que je faisais avant, même si j’ai moins de temps. Mais j’essaie de le prendre. Encore une fois, c’est le fait de voir ma famille, mes amis, passer du temps libre avec eux, sortir, aller boire un verre avec mes copines…
Est-ce qu’il y a une chose que tu aimes dont tu n’as jamais parlé ?
Avant, j’aurais dit le chant, mais ça, c’est plus caché, maintenant (rires). Qu’est-ce que j’aime faire, moi? J’aime regarder des films, mais ce n’est pas un secret non plus. Je n’ai pas de petites passions que je garde pour moi. Il n’y avait que le chant, mais ça, c’était avant!