C’est dans la peau de Zack, un jeune homme talentueux atteint d’illettrisme, que Kendji Girac apparaît à l’écran dans le téléfilm Champion (TF1) diffusé ce lundi 5 septembre 2022.
Un rôle très important pour le papa d’Eva qui a lui-même fait face à des difficultés d’écriture et lecture quand il était plus jeune.
Et le coach de The Voice l’a confié, cette situation a été très difficile à vivre au début de sa carrière.
Le vrai combat de Kendji contre l’illettrisme
Pour ses premiers pas dans le monde de la fiction, Kendji Girac – à l’affiche du téléfilm Champion diffusé ce lundi 5 septembre 2022 sur TF1, s’est vu proposer un rôle très proche de
sa propre vie. Alors qu’il y incarne Zack, un jeune menuisier atteint d’illettrisme, un état qu’il va devoir
apprendre à surmonter afin de succéder à son père au sein de l’entreprise familiale, il faut savoir que le chanteur est lui aussi passé par un tel combat.
“Je suis allé à l’école, j’étais même un bon élève mais avec les voyages (en tant que gitan), je restais
jamais 10 mois dans l’année à l’école, a-t-il récemment expliqué au Parisien. J’ai changé énormément
d’établissements et de professeurs. J’ai dû manquer un peu de suivi.” Si le coach de The Voice a toujours
eu les bases, “quand j’étais plus jeune, je savais lire bien sûr”, il n’a pas caché que cette éducation
particulière l’avait néanmoins fortement impacté dans son développement, au point de causer quelques problèmes au début de sa carrière.
Sa carrière impactée par ce problème
Là où Kendji pensait qu’il s’était parfaitement accommodé à cette situation pour ne pas en souffrir au
quotidien (et donc ne pas avoir à l’avouer à son entourage), son entrée dans le show-business lui a fait
prendre conscience de ce retard et qu’il était en réalité important de travailler sur ça. “Je savais lire,
mais pas assez vite pour suivre les paroles sur les prompteurs au rythme de la musique quand je
chantais dans des émissions télé, a-t-il confessé. C’était assez gênant pour moi”.
De même, au micro de Soir Mag cet été, le chanteur n’a pas caché que ses limites avait pu lui causer
quelques moments problématiques en-dehors des plateaux télé, “Lorsque j’ai commencé à donner des
interviews, j’ai réalisé l’importance de bien s’exprimer. Or, il m’arrivait de ne pas comprendre certains mots, sans oser l’avouer.”
Aujourd’hui soulagé d’avoir pu en parler à ses proches, se libérant ainsi d’un poids, et d’avoir travaillé
sur ce problème, Kendji souhaite profiter de ce téléfilm pour sensibiliser le public et faire comprendre
aux personnes concernées qu’il n’y a aucune honte à avoir, ni aucun sentiment de fatalité à ressentir face
à l’illettrisme : “Ce n’est pas grave de ne pas savoir écrire ou lire, il faut juste apprendre tout
doucement, s’intéresser pour améliorer son écriture”. Reste à espérer que le message sera entendu.