Bien qu’elle ait reçu la même interdiction pour dopage, la numéro deux mondiale de tennis Iga Swiatek n’a été interdite de compétition que pendant un mois, tandis que Simona Halep a dû suspendre sa raquette pendant un an et demi.
Le joueur de tennis roumain Halep s’est demandé s’il y avait une “grande différence” dans la manière dont les cas positifs de dopage sont traités.
Selon l’International Tennis Integrity Authority (ITIA), Swiatek a accepté une suspension d’un mois après avoir été testée positive à la substance interdite trimétazidine (TMZ).
Le joueur de tennis polonais Swiatek a été dopé en août, mais l’ITIA – l’unité qui gère le programme antidopage du tennis – a admis que la cause était la contamination du médicament à base de mélatonine de Swiatek.
Swiatek a disputé la finale de l’Open de Cincinnati en août.
En octobre 2022, Halep a été temporairement interdit de compétition, puis a reçu une interdiction de 4 ans. En mars 2024, ce délai a été réduit à neuf mois après que Halep a fait appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Halep a fermement nié avoir utilisé sciemment la substance interdite roxadustat et a présenté la preuve qu’une petite quantité de la substance interdite avait pénétré dans l’organisme à partir d’un complément alimentaire autorisé et contaminé.
« Je me suis demandé pourquoi y a-t-il une si grande différence dans le traitement et le verdict ? Je n’arrive pas à réfléchir ou à trouver une réponse raisonnable.
Cela ne peut être que de mauvaises intentions de la part de l’ITIA, l’organisation qui a tout fait pour me détruire malgré les preuves… C’est douloureux, très douloureux et peut-être que l’injustice que j’ai subie sera toujours douloureuse. » a écrit le joueur Halep dans une publication Instagram.
Selon Reuters, ITIA n’a pas commenté l’article de Halep.
Halep, ancienne championne de Wimbledon et de Roland-Garros, a critiqué les autorités du tennis pour avoir mis trop de temps à traiter son cas. Après avoir été temporairement banni de la compétition en octobre 2022, Halep a écopé en septembre 2023 d’une interdiction de 4 ans.
Pendant ce temps, le joueur de tennis occupant la première place mondiale en matière de dopage – Swiatek a été temporairement suspendu le 12 septembre, mais l’interdiction sera levée le 4 octobre, aidant ainsi l’actuel numéro 2 mondial Swiatek à ne servir qu’un peu plus. une semaine de plus.
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Halep a dénoncé l’injustice dans le traitement des cas de dopage.
La WTA et l’ATP protestent contre l’injustice
Les joueurs de la WTA et de l’ATP dénoncent ce qui est considéré comme un double standard dans le tennis, le numéro un mondial du tennis masculin Jannik Sinner ayant été innocenté, malgré l’échec de deux tests antidopage plus tôt cette année.
Un tribunal indépendant a accepté l’explication du joueur de tennis italien selon laquelle l’agent anabolisant clostebol avait pénétré dans son organisme par un membre de son groupe de soutien par le biais de massages et de thérapies sportives.
Sinner pourrait encore être interdit de compétition pendant 2 ans, après que l’Agence mondiale antidopage (AMA) ait déposé une plainte contre la décision de l’affaire devant le plus haut tribunal sportif.
Au milieu des questions sur la façon dont les cas Swiatek et Sinner ont été traités, la directrice exécutive de l’ITIA, Karen Moorhouse, a expliqué : « Ce ne sont pas des cas de dopage intentionnel. Nous nous attaquons aux violations involontaires de la réglementation.
Je ne pense donc pas que ce soit une raison pour que les fans de tennis s’inquiètent. Le fait que nous soyons ouverts et transparents montre la portée et la profondeur de notre programme antidopage.
Parallèlement, l’Association professionnelle de tennis (PTPA), fondée par Novak Djokovic et Vasek Pospisil en 2020, a affirmé que le tennis avait besoin d’un système antidopage basé sur la transparence, la cohérence et l’objectivité.
La PTPA a ajouté : « Les athlètes méritent et ont droit à une procédure régulière et à un soutien pour naviguer dans le système antidopage, quels que soient leur rang et leur réputation… [Ils] méritent et ont le droit de bénéficier d’une direction en laquelle ils ont confiance. Nous continuons à nous battre pour réformer le système obsolète de gestion du tennis. »
