Match France-Israël : «Les footballeurs et supporteurs israéliens sont les bienvenus à Paris», assure Benjamin Haddad

Benjamin Haddad, le 1er octobre.

Benjamin Haddad, le 1er octobre. LUDOVIC MARIN / AFP

Invité sur CNews ce mardi, le ministre chargé de l’Europe s’est félicité de la présence d’Emmanuel Macron et de Michel Barnier dans les tribunes.

À deux jours d’une rencontre «à haut risque», selon l’expression du préfet de police de Paris, le gouvernement est déterminé à assurer la sécurité des supporteurs israéliens.

Et ce, malgré l’appel des autorités israéliennes à ne pas se rendre dans la capitale pour assister au match France-Israël, une semaine après les agressions antisémites dont ont été victimes plusieurs partisans du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam. «Les footballeurs et supporteurs israéliens sont les bienvenus à Paris», a affirmé Benjamin Haddad, invité ce matin sur CNews.

Pour le ministre délégué chargé de l’Europe, «le sport doit être un moment d’amitié entre les peuples, de fête et de rassemblement».

Autrement dit, il ne faut pas politiser le sport, contrairement à ce que fait La France insoumise (LFI), dont plusieurs élus appellent à l’annulation du match. Une rencontre à laquelle seront présents Emmanuel Macron et Michel Barnier, un geste salué par Benjamin Haddad : «Je me félicite du message envoyé par le président de la République et le premier ministre qui se rendront à ce match (…) C’est un message fort d’amitié et de fraternité.»

«LFI a utilisé la question palestinienne comme un carburant électoraliste»

L’ancien député de Paris s’est indigné de l’«explosion de violence et de haine antisémite partout en Europe» depuis les attaques terroristes du 7 octobre.

L’Hexagone n’étant pas épargné par cette vague qui rappelle les heures sombres de l’Histoire, le ministre a déclaré que «quand on s’attaque à un Juif en France on s’attaque à la France, à la République». Avant de pointer du doigt la responsabilité de LFI, qu’il accuse d’avoir «utilisé la question palestinienne comme un carburant électoraliste». Pour faire face à la recrudescence des actes antisémites, Benjamin Haddad suggère de lutter contre l’antisémitisme au niveau européen.

Le ministre délégué chargé de l’Europe en a profité pour préciser la position de l’exécutif sur le conflit au Proche-Orient. «La France appelle à un cessez-le-feu qui peut mener à la reprise des négociations pour une solution politique à deux États», a-t-il souligné, avant de demander «la libération inconditionnelle des otages» retenus par le Hamas, parmi lesquels figurent deux ressortissants français.