Nolwenn Leroy : “Rien de pire”, marraine de la fondation Abbé Pierre, elle appelle à continuer le combat du mal-logement

Très engagée au sein de la Fondation Abbé Pierre depuis de nombreuses années, la chanteuse Nolwenn Leroy a fortement réagi aux accusations d’agression sexuelle de 24 femmes par l’Abbé Pierre. Si elle estime que la fondation doit changer de nom, elle s’est exprimée sur le plateau du Quotidien ce lundi 16 septembre 2024.

Depuis le mois de juillet dernier, l’Abbé Pierre est accusé de violences sexuelles par 24 femmes qui auraient été commises entre les années 1950 et 2000. S’il est décédé en 2007, ces graves accusations comprenant pour certaines des viols ou concernant pour d’autres des mineurs ont rapidement été condamnées sans équivoque par le pape François et le Vatican. Fondateur du mouvement Emmaüs et personnage emblématique de la lutte contre la pauvreté, L’Abbé Pierre est au cœur d’un grave scandale suite à une première salve de témoignages durant le mois de juillet suivie d’une autre début septembre.

Des faits gravissimes qui ont poussé la chanteuse et comédienne Nolwenn Leroy, marraine de la Fondation Abbé Pierre depuis 2006 à prendre la parole sur toute l’affaire. C’est au micro de France Inter le 10 septembre dernier qu’elle s’est dite « désemparée » par toutes ces révélations. Si elle a connu l’Abbé Pierre de son vivant, Nolwenn Leroy estime désormais qu’il est nécessaire de changer le nom de la Fondation pour que le combat qu’elle mène contre la pauvreté et l’accession au logement soit pris au sérieux.

Nolwenn Leroy toujours engagée pour la cause

Avouant que l’ensemble des membres de la Fondation sont totalement tombés des nues face à ces révélations, elle affirme que l’organisme se « devait de soutenir les victimes, d’être du côté des victimes ». Elle ajoute face à Léa Salamé : « L’Abbé Pierre beaucoup le prenaient pour un saint, mais ce n’était pas un saint » puis elle poursuit « Tout sauf un saint, à la lumière de ce que l’on vient d’apprendre. » Pourtant, malgré les faits d’une extrême gravité, la marraine de la Fondation qui a entrepris les démarches pour changer de nom souhaite que la cause et le combat mené depuis toutes ces années ne soient pas mis à mal.

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Au micro de France Bleu ce lundi 16 septembre au matin, elle a déjà estimé « qu’il ne faut pas perdre de vue le combat et l’œuvre qui était la sienne » en parlant du mal-logement et de la précarité. Une cause qui « n’a jamais été aussi d’actualité. La fondation a besoin plus que jamais de soutien, de donateurs parce que le combat du mal-logement est loin d’être terminé » avait-elle clamé lors de ses prises de paroles.

Nolwenn Leroy : un engagement pour la cause du mal-logement qui ne faiblit pas

Présente sur le plateau de Quotidien sur TMC ce lundi 16 septembre 2024, Nolwenn Leroy s’est exprimée à propos de l’affaire : « On peut pas se préparer à ça, que dire à part que le combat contre le mal-logement et la précarité est toujours d’actualité, plus que jamais, et qu’il faut continuer à soutenir la Fondation et séparer l’homme que pouvait être l’Abbé Pierre, de son œuvre, du combat qu’il menait et du message qu’il portait. » Explique-t-elle avant de poursuivre : « On ne peut pas faire autrement que continuer à mener ce combat et de reconnaître bien sûr les douleurs des victimes ».

Plus que jamais engagée, Nolwenn Leroy appelle tous les donateurs à poursuivre la lutte : « Mon engagement en tant que marraine est un engagement de cœur (…), donc forcément au-delà de l’homme je renouvelle mon soutien plus que jamais à la Fondation. (…) Il y a plus de 40 000 SDF rien qu’à Paris, aujourd’hui on n’a malheureusement pas fini ce combat-là, il faut continuer, en vérité il ne pouvait rien arriver de pire à la Fondation. C’est terrible, mais c’est tellement difficile de mener ce combat-là » déplore-t-elle avant de conclure : « On doit rester fidèle et continuer de se battre. »

Les peoples ? Tout un monde ! Passionnée des médias, réseaux, séries, films, et enquêtes d’investigations en tout genre, c’est naturellement que Jessica s’est tournée vers l’écriture et qu’elle prend …