Florent Pagny se mobilise pour une noble cause. L’artiste a accepté de participer à l’enregistrement d’une chanson inédite en soutien à Paul Watson, le créateur de l’ONG Sea Shepherd incarcéré depuis juillet. D’autres artistes comme Cali, David Hallyday ou Véronique Sanson se joindront à l’initiative.

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La saison automnale de Florent Pagny s’annonce chargée. Un an après le succès de l’album “2bis” (205.000 ventes), le chanteur de 62 ans est apparu vendredi sur France 3 pour un documentaire consacré aux années 90, décennie qui l’a vu enchaîner les tubes populaires comme “Bienvenue chez moi” ou “Chanter”. Le 6 novembre prochain, Florent Pagny présentera également un projet spécial avec sa fille Ael : un livre de photographies retraçant son combat contre le cancer et ses efforts pour poursuivre sa carrière malgré les embûches. Mais ce n’est pas tout ! L’artiste de 62 ans s’apprête à dévoiler une chanson inédite pour la bonne cause, par solidarité avec Paul Watson.

“Si je peux être utile, je le fais”

Fondateur de l’ONG Sea Shepherd, qui lutte pour la défense des océans à coups d’actions coup de poing, le militant canadien, âgé de 73 ans, était visé par un mandat international émis par le Japon depuis 2012 pour avoir endommagé des navires baleiniers. Il a été arrêté le 21 juillet au Groenland par les autorités danoises et a depuis été placé en détention provisoire. Une importante mobilisation s’est mise en place pour exiger sa libération et empêcher son extradition vers le Japon, notamment en France où le journaliste écologique Hugo Clément se fait régulièrement l’écho de son combat dans les médias. Parmi les très nombreuses voix qui défendent la cause de Paul Watson figure donc Florent Pagny. Au Parisien, le chanteur annonce avoir participé à l’enregistrement d’un titre caritatif visant à braquer les projecteurs sur le sort de Paul Watson. « La cause est bonne, le mec est dans un traquenard » déplore l’interprète de “Savoir aimer”, d’autant plus sensible à la cause des baleines qu’il va parfois les observer en Patagonie, où il vit à l’année : « C’est à 250 km de chez nous, à Puerto Madryn. Entre les jets et les nageoires, je me suis déjà retrouvé à compter 60 baleines autour de moi. Magique ! ».

“Il faut qu’il y ait le plus de monde possible”

Le harponnage massif des cétacés pratiqué par le Japon révolte ainsi l’artiste. « Franchement, j’ai le même ressenti quand on met une balle dans une biche, un animal pacifique. Je peux porter des blousons en python ou en croco mais ceux-là, s’ils croisent un humain, pas sûr que ça se passe trop bien pour lui » plaisante l’icône de la chanson, qui souhaite utiliser sa notoriété à bon escient : « Je m’engage rarement, parce que je ne suis pas un militant, je ne fais pas de politique. Si avec ma petite voix je peux être utile, je le fais ».

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À ses côtés sur le titre, dont la date de sortie n’est pas encore connue, on retrouvera l’empreinte de Yannick Noah, Véronique Sanson, Arielle Dombasle, David Hallyday, Fabienne Thibeault, le groupe Tryo ou encore Cali. « Il faut qu’il y ait le plus de monde possible, de toutes les chapelles : alternatif, variété… Il faut que le dossier de Paul Watson ne passe en dessous de la pile, qu’on ne s’habitue pas » plaide ce dernier. Et cette initiative de soutien à Paul Watson va même se décliner à l’international. « Nous avons enregistré une version japonaise pour la diffuser auprès de l’opinion publique là-bas » annonce l’avocat Emmanuel Ludot au quotidien.