Tennis. Jannik Sinner encense son ancien préparateur physique après les soupçons de dopage

Tennis. Jannik Sinner encense son ancien préparateur physique après les  soupçons de dopage

Le numéro 1 mondial Jannik Sinner a rendu hommage ce jeudi 14 novembre à son ancien préparateur physique, Umberto Ferrara. Désormais dans le clan de l’Italien Matteo Berrettini, Ferrara avait été licencié par le récent vainqueur de l’US Open après des soupçons de dopage à son égard.

Le N.1 mondial Jannik Sinner a présenté jeudi en marge du Masters ATP Umberto Ferrara, son ancien préparateur physique dont il s’est séparé en raison de la retentissante affaire de dopage dans laquelle il est impliqué, comme « un excellent préparateur ».
Ferrara tentera de relancer Berrettini
Ferrara a rejoint l’encadrement de Matteo Berrettini, ancien N.6 mondial qui pointe au 35e rang du classement ATP, une décision qui a surpris et causé un certain émoi en Italie. « Umberto est vraiment un excellent préparateur, c’est tout ce que je peux dire.

Tennis. Jannik Sinner encense son ancien préparateur physique après les  soupçons de dopage

Il fera sûrement du très bon travail avec Matteo qui a eu tellement de problèmes physiques dans le passé », a déclaré Sinner après sa victoire contre le Russe Daniil Medvedev, sa troisième en autant de matches dans le « tournoi des maîtres » 2024.

Juste avant l’US Open qu’il a remporté, Sinner, 23 ans, s’était séparé d’Umberto Ferrara et du physiothérapeute Giacomo Naldi pour leur rôle dans les deux contrôles antidopage positifs à un stéroïde anabolisant dont Sinner a fait l’objet en mars.

L’Italien avait expliqué à l’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (Itia) que les quantités infimes de clostébol retrouvées dans ses urines étaient dues à « une contamination par un membre de son staff (Naldi, NDLR) , qui avait appliqué sur sa propre main un spray en vente libre contenant du clostébol pour soigner une petite blessure ».L’Itia a accepté les explications de Sinner et l’a officiellement blanchi, ce qui a suscité des réactions outragées de certains joueurs, dont l’Australien Nick Kyrgios.