Slimane accusé d’agression sexuelle : le rôle de son frère pointé du doigt par l’avocate du deuxième plaignant
Rédactrice pour Télé Star, j’écris sur la télé et les séries.
Après une première plainte, un deuxième plaignant accuse Slimane d’agression sexuelle. D’après l’avocate de ce technicien, le frère du chanteur serait intervenu pour demander d’effacer les preuves.
Depuis plusieurs jours, Slimane est au cœur d’une grande polémique. En effet, le parquet de Saint-Etienne a annoncé que le chanteur était visé par une enquête à la suite d’accusations de harcèlement sexuel.
Quelques jours plus tard, un autre technicien de la tournée de Slimane porte plainte contre l’artiste, pour agression sexuelle. Selon son avocate, plusieurs témoins auraient filmé la scène et le frère du chanteur serait intervenu.
Slimane : une deuxième plainte contre le chanteur
Le 18 novembre dernier à Saint-Etienne, un technicien de la tournée de Slimane porte plainte pour agression sexuelle contre le chanteur. Quelques jours plus tôt, le parquet de la ville ouvrait une enquête pour harcèlement sexuel, après une première plainte d’un autre technicien. La seconde plainte “a été déposée au nom d’un technicien du spectacle organisé le 17 décembre [2023] au zénith de Saint-Etienne”, a précisé l’avocate du plaignant, Anne-Sophie Charrieras.
Les faits reprochés se seraient produits “à l’issue du concert, en présence de plusieurs témoins dont la liste est jointe à la plainte”. Selon l’avocate, certaines personnes présentes ont filmé la scène. “Le frère de Slimane est intervenu pour mettre fin à l’agression sexuelle et demander aux témoins d’effacer les captations réalisées à l’aide de leur smartphone”, a-t-elle déclaré.
Des plaignants qui ne souhaitent pas être médiatisés
Maitre Charrieras représente les deux techniciens de la tournée qui ont porté plainte contre le chanteur. Le premier plaignant assure avoir reçu, lors de la même soirée, des messages et des vidéos à caractère pornographique. La police judiciaire l’a entendu le 18 novembre dernier, dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte par le parquet de Saint-Etienne.
L’avocate des deux hommes explique que ses clients “ne souhaitent pas être médiatisés”. Selon elle, ils “se considèrent comme des lanceurs d’alerte pour que ces faits cessent de la part de Slimane”.