VIDÉO – La jeune femme a affirmé avoir été «briefée» en 2020 pour s’excuser en direct face à Yann Barthès après avoir tenu des propos contre l’Islam.
«C’est un briefing qu’on m’a fait». Invitée sur BFMTV ce lundi 8 avril pour commenter l’agression de Samara à Montpellier, Mila est revenue sur son passage au mois de février 2020 dans «Quotidien». La jeune femme avait été victime de menaces de mort et d’une très violente vague de harcèlement en ligne après avoir tenu des propos contre l’Islam.
«J’ai dit que c’était une religion de haine et de violence. Je regrette la vulgarité, mais je ne regrette pas ce que j’ai dit. C’est vraiment le reflet de ma pensée», avait-elle déclaré à l’époque dans le talk de TMC.
Ce matin, Mila apporte à Apolline de Malherbe des précisions sur les coulisses de cette interview : «On m’a dit tu vas regarder Yann Barthès droit dans les yeux, tu vas lui dire mot pour mot à peu près “je suis désolé pour les personnes que j’aurais pu offenser”. Mais je ne suis pas désolée, j’ai jamais été désolée d’ailleurs. J’ai récidivé sur les réseaux. J’en ai jamais eu rien à faire, j’ai recommencé. J’ai montré justement que cet acharnement que j’ai eu à mon encontre, que les menaces, le lynchage, le fait d’avoir sali mon image, ça a produit l’effet inverse. Aujourd’hui j’ai la haine, aujourd’hui j’ai la rage».
Suite à cette déclaration, Julien Bellver estime lors de sa chronique d’informations «Le 19.30 médias» qu’une «précision importante ce soir» est nécessaire : «Le “On” dont parle Mila sur BFMTV, ce n’était pas nous. Sa parole était libre sur ce plateau, comme l’est celle de tous nos invités».
Les précisions de Mila
Deux heures avant la diffusion de «Quotidien», Mila s’est exprimée par l’intermédiaire d’un audio posté en story sur son compte Instagram. La jeune femme apporte des nuances pour accompagner les mots qu’elle a prononcés ce matin sur BFMTV : «Pour revenir à ce que j’ai évoqué sur mon passage à “Quotidien”. Je vois qu’il y a un conflit dont beaucoup se délectent. J’ai dit la vérité mais je regrette de ne pas avoir développé en parlant sur le vif. Effectivement, ils m’ont demandé en amont de m’excuser, mais ça n’était en aucun cas pour me censurer».
«J’avais 16 ans. On s’était dit que c’était mon unique plateau et une façon d’apaiser la situation et de reprendre le cours de ma vie d’adolescente. Alors ils m’ont suggéré en coulisses de m’excuser effectivement. Je n’ai pas bien réfléchi, je l’ai fait ensuite et c’est tout. L’idée dans cet extrait n’était pas de blâmer l’équipe de l’émission, mais d’expliquer que ces excuses n’étaient pas vraiment pensées», ajoute-t-elle.
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