INTERVIEW : Valentin (L’amour est dans le pré) : “Je n’ai pas baissé les bras et j’ai soutenu Flavie face à son cancer“
Durant cette 19ème saison de L’amour est dans le pré, Valentin s’est imposé comme l’un des agriculteurs phares du programme. Auprès de Gala.fr, il a accepté de revenir sur son aventure et notamment le cancer de sa compagne Flavie.
Une aventure qui a changé sa vie. Très pris par son travail, Valentin a longtemps mis sa vie amoureuse de côté. Cependant, lassé de cette solitude et déterminé à trouver son âme sœur, l’éleveur de vaches laitières a décidé de prendre son destin sentimental en s’inscrivant à la 19ème saison de L’amour est dans le pré , dont la première partie du bilan a été diffusée ce lundi 25 novembre sur M6. Après un speed dating compliqué, le benjamin de cette promotion a jeté son dévolu sur Ilona et Flavie. Au fil du séjour à la ferme, cette dernière a su conquérir le cœur de ce grand timide.
Après un premier baiser échangé, Valentin et Flavie ont entamé une belle histoire. Cependant, une triste nouvelle est venue assombrir le début de leur relation. Pendant le tournage, la pétillante Bretonne a appris qu’elle était atteinte d’un cancer. Une épreuve que le couple a surmontée main dans la main. Au volant de son tracteur, il a accordé une interview à Gala.fr. De son expérience dans L’amour est dans le pré, la santé de Flavie et ses projets, Valentin s’est confié dans filtre.
Gala.fr : Que retenez-vous de l’aventure L’amour est dans le pré ?
Valentin : C’est une très belle aventure. J’ai trouvé l’amour et je me suis fait de bons copains. Au début, je dois l’avouer, c’était un peu compliqué d’être filmé. C’est une vraie entrée dans l’intimité mais on finit par s’y faire. Je suis resté moi-même avec ma timidité. Par contre, je réfléchissais beaucoup avant de parler pour ne pas dire de bêtise et qu’une phrase mal interprétée fasse tout basculer sur les réseaux sociaux. Grâce à l’émission, j’ai vraiment appris à me dévoiler. Par exemple, je ne parlais jamais de moi.
Un moment marquant a été l’annonce du cancer de Flavie. Comment l’avez-vous vécu ?
J’ai été surpris ! Je n’étais pas forcément prêt à l’annoncer. Flavie le souhaitait et ne m’a pas vraiment laissé le choix. Mais bon, je n’ai pas baissé les bras et je l’ai soutenue. Elle a passé sa convalescence à la maison. J’ai connu des moments difficiles dans ma vie avec la perte de mon papa. Je me suis dit que c’était un problème de plus à surmonter, c’est tout. Je suis toujours là pour elle.
Vous avez déjà surmonté le décès de votre père. Est-ce que vous sentiez avoir les épaules assez solides pour soutenir Flavie dans cette épreuve ?
Non ! Comme je l’ai dit, j’ai surmonté le décès de mon père. Cette épreuve m’a forgé pour les problèmes. Je pense que ma force a aidé Flavie. J’ai quand même eu des moments de faiblesse mais elle ne le sait pas. Devant elle, ça allait toujours bien. Mais je ne suis pas un surhumain, c’est normal qu’à moment donné on craque.
Flavie a souhaité continuer l’aventure malgré la maladie, est-ce que vous étiez d’accord ?
Oui. En accord avec la production, on pouvait annuler un tournage la veille ou l’avant-veille. On continuait de tourner mais on était quand même sur nos gardes. La santé n’allait pas. On a été très bien épaulés par la production qui prenait des nouvelles assez souvent.
Quelle a été la plus grande difficulté pour vous ?
Lorsque Flavie a coupé ses cheveux. Pendant quinze jours, je ne voulais pas la voir comme ça. Quand elle venait à la maison, elle mettait exprès un bonnet. Je lui ai dit qu’il était hors de question que je la voie sans ses cheveux. Je n’étais pas prêt. Et un jour, elle m’a mis devant le fait accompli en débarquant sans son bonnet. C’est une chose que je n’apprécie pas forcément mais c’est comme ça.
“Karine Le Marchand prenait régulièrement de nos nouvelles”
Cela a-t-il créé des tensions entre vous ?
Non, pas du tout. On ne peut pas créer des tensions alors qu’on a déjà un gros problème. Je prends sur moi et puis c’est tout.
Karine Le Marchand a-t-elle été un soutien pour vous après l’annonce du cancer de Flavie ?
Karine Le Marchand prenait régulièrement de nos nouvelles. Elle était vraiment très proche de nous. On ne veut pas dire qu’on a été les favoris de l’émission mais pas loin (il rit).
Aujourd’hui, comment va Flavie ?
Elle va très très bien. Elle a fini ses séances de chimiothérapie fin septembre et elle a repris le boulot mi-octobre. Et puis les cheveux repoussent tranquillement.
Un autre temps fort de votre aventure est le speed dating, quels souvenirs en gardez-vous ?
Même s’il a été très compliqué pour moi, j’en garde un excellent souvenir. Je me suis rendu compte que c’était très dur, voire impossible, de choisir en dix minutes.
Aviez-vous déjà un coup de cœur pour Flavie ?
Un coup de coeur ? Pas forcément mais elle était dans les favorites. Elle a su se démarquer. Un exemple tout bête, si elle avait eu le même caractère qu’Ilona (sa seconde prétendante, ndlr) lors du séjour à la ferme, ça ne l’aurait pas fait.
Durant votre tête-à-tête, vous n’êtes pas resté insensible au décolleté de Flavie.
Si on a des yeux, c’est pour regarder (il rit).
Vous aviez aussi choisi Ilona pour le séjour à la ferme. Aviez-vous ressenti des rivalités entre vos prétendantes ?
Un peu le troisième jour. C’est Flavie qui m’en a parlé car je n’avais rien remarqué. J’avais fait en sorte d’être pareil avec les deux. J’ai passé le même temps avec elles et je n’ai pas montré un signe de tendresse plus à l’une qu’à l’autre.
Êtes-vous toujours en contact avec Ilona ?
Ilona est partie en colère de la maison sans me dire au revoir. C’est dommage. Je n’ai pas trop apprécié cette attitude. Après, je m’y suis peut-être mal pris, je peux en convenir, mais ce n’était pas une façon de réagir. Mais bon, c’est comme ça. Aujourd’hui, je n’ai plus de contact avec elle et je n’en veux pas.
“Pour l’instant, je ne suis pas forcément intéressé par le mariage”
Quand avez-vous su que Flavie était la femme qui vous convenait ?
Ça a été compliqué. J’avais mon idée mais la soirée avec les copains a tout bouleversé. Du coup, j’ai attendu de faire les activités avec les deux pour voir. Sinon, j’étais incertain jusqu’au troisième jour. Puis, j’ai choisi Flavie car elle est dynamique, souriante et elle pète le feu. C’est ça qui est important.
Flavie a su séduire votre grand-mère. C’était important qu’elle valide cette relation ?
Si ça passait bien avec grand-mère, ça ne pouvait que le faire. Flavie a su prendre les devants. C’est malheureux à dire mais, en mettant la grand-mère dans sa poche, elle a gagné des points.
Et vous, comment s’est passée la rencontre avec sa famille ?
On a seulement tourné la rencontre avec sa sœur car ses parents ne voulaient pas être filmés. Au début, il faut dire ce qui est, ça a été un peu compliqué avec son papa. C’est normal, il avait peut-être l’impression que je lui volais sa fille. Maintenant, ça va très bien. On a le même corps de métier donc c’est plus facile.
Aujourd’hui, vous menez une relation à distance. Ce n’est pas trop difficile ?
C’est long. Avant elle venait tous les week-ends mais là, on se voit tous les quinze jours. Quand elle ne vient pas à la maison, je monte chez elle. En plus, comme elle travaille le samedi matin, c’est un peu le bordel. Comme l’hiver est une période plus calme, je pense qu’on va réussir à se voir plus souvent. Mais elle me manque.
Est-ce que vous envisagez d’emménager ensemble ?
En début d’année. En janvier, nous irons au ski ensemble. Après ça, on va voir pour organiser tout ça en février.
Pensez-vous au mariage et à fonder une famille ?
Pour l’instant, je ne suis pas forcément intéressé par le mariage. Je me dis que c’est une raison qui calme, c’est tout. Par contre, j’aimerais bien avoir au moins deux enfants, ça serait déjà pas mal. Mais bon, avec ses soucis de santé, il faut attendre au moins deux ans. À cause de la chimio, il y a un protocole à respecter. Et puis, même si j’ai envie d’être papa, il ne faut pas aller trop vite. Il faut qu’on prenne notre temps.
Depuis votre passage dans l’émission, êtes-vous reconnu dans la rue ?
Je me fais alpaguer par tout le monde ! J’apprécie vraiment cela alors que je n’ai rien fait de spécial. Je le vis bien et il faut jouer le jeu. Quand les personnes traversent la rue pour me dire ‘bonjour’, ils sont contents de me voir. Je me dis que je peux rendre quelqu’un heureux pour une journée ou pour une heure.
Au fil de cette expérience, avez-vous tissé des liens avec d’autres agriculteurs ?
Mon chouchou, c’est Pascal. On s’appelle presque tous les quinze jours. Lorsque nous avons fait un week-end à Bergerac, je l’ai emmené avec nous. Le week-end dernier, pour le marché ADP tour de Guillaume et Noëmie, je l’ai pris en passant. C’est comme ça, je l’aime bien.