Blake Lively : ces messages de Justin Baldoni qui révèlent une campagne de diffamation contre l’actrice
Dans sa plainte pour « harcèlement sexuel », Blake Lively a surtout mentionné qu’une campagne de diffamation avait été lancée par Justin Baldoni à son égard. Et des preuves du « New York Times » pourraient bien donner raison à la star de « Gossip Girl ».
Si elle a finalement décidé de déposer plainte, plus d’un an après les faits de « harcèlement sexuel » qu’elle reproche à Justin Baldoni, c’est avant tout parce que Blake Lively a mis la main sur des conversations compromettantes entre l’acteur et son équipe de communication. D’après certains messages diffusés par le « New York Times », le réalisateur de « Jamais Plus » aurait bel et bien mené une campagne de diffamation à l’encontre de l’actrice principale.
Effrayé à l’idée que Blake Lively puisse nuire au succès de leur film (si elle venait à dénoncer publiquement ce qu’elle lui avait reproché en privé – les faits de harcèlement sexuel), Justin Baldoni se serait rapidement entouré d’une équipe de communication afin de protéger sa réputation et, dans le même temps, nuire à celle de la star de « Gossip Girl ». Par ailleurs, Blake Lively ne poursuit pas que Justin Baldoni en justice mais aussi six autres personnes dont les responsables en relations publiques Melissa Nathan et Jennifer Abel.
Ce sont les messages échangés entre ces personnes pendant des mois, entre mai et août 2024, qui fondent le dossier.
« On peut enterrer qui on veut »
En mai dernier, Justin Baldoni commence à s’inquiéter. « Nous devrions élaborer un plan SI JAMAIS elle fait un coup pareil quand le film sort », aurait-il écrit à sa publiciste, Jennifer Abel. « Les plans, ça me rassure. » Et à elle de transmettre à Melissa Nathan – qui compte parmi ses anciens clients Johnny Depp, Drake ou encore Travis Scott : « Il veut sentir qu’elle peut être enterrée à tout moment ».Justin Baldoni et Blake Lively sur le tournage de “Jamais Plus”, en 2023, après la grève des scénaristes à Hollywood. Peterson Christopher/Splash News/ABACA / © Peterson Christopher/Splash News/ABACA
« Vous savez bien qu’on peut enterrer qui on veut », aurait alors répondu l’experte en relations publiques. « Mais vous savez qu’on ne peut pas vous envoyer tout ce qu’on compte faire, cela nous attirerait beaucoup d’ennuis. On ne peut pas écrire qu’on va la détruire. Imaginez qu’un document détaillant tout ce qu’il veut faire atterrit entre de mauvaises mains. »
« C’est pour ça que vous m’avez embauchée, non ? »
D’ici la mi-août, pile à temps pour la sortie du film, l’opinion publique d’internet se range aux côtés du réalisateur et tous pointent du doigt le comportement de Blake Lively, accusée notamment de ne pas évoquer la cause principale de son film – les violences conjugales – pour, au contraire, vanter son couple avec Ryan Reynolds ou sa marque de boissons alcoolisées. Comme l’écrit le « New York Times », appuyé par des messages, l’équipe de Justin Baldoni s’en réjouit.
« Wow, vous vous êtes surpassés sur ce coup ! » lance la publiciste, madame Abel, évoquant un article du « Daily Mail » titré « Blake Lively est-elle sur le point d’être DÉTESTÉE ? ». « C’est pour ça que vous m’avez embauchée, non ? Je suis la meilleure », répond alors Melissa Nathan.