“J’ai eu peur de trop la ramener” : éliminée de “Koh-Lanta”, cette aventurière reconnaît son erreur
Elle avait eu chaud la semaine dernière, sauvée au détriment de Ari . Mais cette fois, Marie a été éliminée suite à une nouvelle défaite de l’équipe des rouges lors de l’épreuve d’immunité de l’épisode 3 de “Koh-Lanta : La Tribu Maudite”. Vendeuse d’actions sur les marchés financiers, cette maman de trois jeunes enfants espérait aller beaucoup plus loin dans l’aventure. La solidarité des garçons, alliée à sa trop grande discrétion à son goût, ont eu raison de son séjour aux Philippines. Elle s’est confiée à TF1info…
En quittant le conseil, vous dites être à la fois déçue d’être éliminée et heureuse de retrouver votre famille. Quel sentiment prédomine sur l’autre ?
La déception parce que je ne m’attendais pas à partir si tôt. Mais je me fais une raison parce que je suis de nature plutôt positive dans la vie. C’est vrai que j’avais mon mari et mes trois enfants à retrouver. Reste qu’après mon élimination j’ai longtemps espéré réintégrer le jeu. Comme il faisait très chaud, il y avait des malaises comme on a pu le voir à la télé, et je me disais que c’était une possibilité pour revenir. Et puis quand j’ai compris que c’était vraiment fini pour moi, j’étais la plus heureuse des mamans !
Certains avaient décidé que j’étais la personne la plus faible de l’équipe et je n’ai toujours pas compris pourquoi
Marie
Après avoir échappé à l’élimination la semaine dernière, vous attendiez-vous à être de nouveau sur la sellette ?
Je m’y attendais, oui. Mais je pensais que j’allais rester. Je suis assez stratégique dans la vie de tous les jours. Malheureusement je n’ai pas eu l’occasion de jouer sur cette aventure. D’autant plus que les femmes de l’équipe n’étaient pas dans le même esprit d’alliance que les hommes. C’est pour ça que je me suis mise à chercher un collier d’immunité. D’autant plus que le vote a eu lieu juste après l’épreuve. Si j’avais eu quatre heures de plus, je pense que j’aurais pu le trouver.
Vous auriez aussi pu discuter avec les autres membres de l’équipe, non ?
Oui et j’aurais tenté le tout pour le tout. Gustin m’a énervé durant l’épreuve des radeaux. Il y avait déjà deux ou trois filles dont moi qui ne le supportaient plus. C’était réciproque depuis le début du jeu ! Je ne sais pas si j’aurais réussi, mais j’aurais essayé de le faire éliminer. Maintenant certains avaient décidé que j’étais la personne la plus faible de l’équipe, et je n’ai toujours pas compris pourquoi. Par exemple je n’ai jamais souffert du manque de nourriture. J’étais prête psychologiquement à ne pas manger et je n’ai jamais eu faim. J’ai eu un coup de mou, mais rien de plus. Avec l’énergie que j’avais, j’aurais pu diriger les voix vers un garçon… Mais ça ne s’est pas fait !
Au final même des filles ont voté contre vous…
Après avoir tiré des boules noires, Sarah et Maud avaient envie de jouer et elles se sont peut-être dit qu’elles y parviendraient en m’éliminant. Ce qui n’est pas le cas de Cassandre qui en a tiré quatre de suite ! Est-ce que j’aurais fait la même chose à leur place ? Peut-être, donc je ne peux pas leur en vouloir.
Vous êtes moins clivante que certains profils de la saison. Malgré tout n’avez-vous pas été victime de votre discrétion ?
Avec le recul, je ne ferais pas les mêmes choses. Déjà je ne parlerais pas du fait d’avoir des enfants si jeunes. Dans leur tête, certains hommes m’ont vu comme une femme au foyer qui n’a jamais fait de sport. Ils se sont peut-être dit aussi que j’étais trop émotive. Tout de suite ils ont eu un a priori négatif. Dans la vraie vie, je suis beaucoup plus extravertie, ouverte. Mais sur cette aventure il y avait de grosses personnalités, surtout masculines sur le camp. Et j’ai eu peur de trop la ramener.
Dans votre portrait, vous avez cette punchline parfaite : “Si vous pensez que l’aventure c’est dangereux, essayez la routine : c’est mortel“. Vous maintenez ?
Je maintiens ! Depuis trois ans, j’ai une vie plutôt statique puisque je m’occupe de mes trois enfants au quotidien. Auparavant j’ai beaucoup bougé durant dix ans. J’ai habité à Hong Kong, à Dubaï, à Londres… Je partais avec mon sac à dos, j’avais des boulots à responsabilité. Je suis très carriériste, j’ai la compétition dans le sang. Et j’avais besoin d’une aventure comme celle-là qui était un vieux rêve. Donc oui, cette citation me décrit bien. Et puis “Koh-Lanta” m’a permis de perdre les kilos de grossesse qui stagnaient ! (Rires).
Comment on fait pour ne pas retomber dans la routine après “Koh-Lanta” ?
Attention, la routine ce n’est pas quelque chose de négatif ! J’ai une routine du fait que je suis salariée et que j’ai des contraintes. De même que le fait d’être devenue maman m’a donné encore d’autres contraintes. Mais je suis heureuse de me lever chaque matin. Simplement j’avais envie de revivre un extrême. Et je sais que ça reviendra dans quelques années quand je pourrais partager ça avec mes enfants.
