“Souvenez-vous d’un détail”: nouvel appel à l’aide de la mère de Morgane, disparue depuis 12 jours dans les Côtes-d’Armor
Douze jours après la disparition de Morgane, 13 ans, dans les Côtes-d’Armor, sa mère Aurore lance un nouvel appel à l’aide sur Facebook, ce vendredi 6 décembre.
Morgane, 13 ans, est toujours introuvable. Depuis plus de dix jours et son départ de son domicile de Pabu (Côtes-d’Armor) pour se rendre à son collège lundi 25 novembre, l’adolescente est portée disparue. Raison pour laquelle sa mère, Aurore Rivoal, lance “un nouvel appel à l’aide” sur Facebook ce vendredi.
“Je lance un nouvel appel à l’aide pour retrouver Morgane. Toute personne qui l’aurait vu le matin du lundi 25 novembre 2024. Souvenez-vous d’un détail peut-être, qui peut vraiment nous aider. Ne gardez pas ce détail pour vous, il peut être très important pour nous. Pour retrouver notre fille bien-aimée”, écrit-elle.
Le mystère plane encore dans cette affaire. Le procureur de la République de Saint-Brieuc, Nicolas Heitz, a estimé lundi que “toutes les pistes sont envisagées”, lors d’une conférence de presse. Une information judiciaire a été ouverte pour “recherche des causes de la disparition”.
“Papa, maman, désolée je pars”
Dans les Côtes-d’Armor, les investigations se poursuivent, sous l’autorité d’un juge d’instruction. Ces derniers jours, les gendarmes ont recensé et fouillé des lieux inoccupés ou abandonnés dans un large périmètre autour de la commune de Grâces, afin de déceler des traces pouvant indiquer la présence de la jeune fille disparue.
Les enquêteurs ont réalisé une centaine d’auditions de témoins “dans l’entourage familial, amical, sportif, scolaire” de la fille de 13 ans. Les enquêteurs ont retrouvé un papier “froissé” dans la corbeille de Morgane sur lequel il y était inscrit: “Papa, maman, désolée je pars”.
D’après ses parents, Morgane n’a “jamais fugué” ni “fait part d’intention suicidaire” par le passé. Mais des proches de la fille de 13 ans ont évoqué des faits de harcèlement dont elle aurait été victime.
La piste du harcèlement a aussi été évoquée par le procureur de Saint-Brieuc qui a évoqué “des scarifications qu’elle se serait infligées” et qu’elle “pouvait connaître un réel mal-être”.
Deux hommes entendus par les enquêteurs
Dans cette affaire, deux hommes ont été entendus par les gendarmes. L’un réside dans la Drôme et a été identifié comme le créateur d’un compte Snapchat pour la jeune fille de 13 ans.
“La perquisition de son téléphone portable permettait de retrouver plusieurs images à caractères pédopornographiques ne concernant pas Morgane”, a précisé Nicolas Heitz ce lundi.
Un second homme, âgé de 29 ans a été lui aussi interrogé par les gendarmes. Il a rencontré Morgane sur les réseaux sociaux mais son audition n’a rien donné.