VIDÉO – Le journaliste a essayé de coincer Me Rodolphe Bosselut avec un document compromettant dans le procès pour soupçons d’emplois fictifs d’assistants parlementaires européens du Rassemblement national, sans succès.

Ce mercredi 27 novembre, le procès pour soupçons d’emplois fictifs d’assistants parlementaires européens du Rassemblement national s’est achevé.

Si le tribunal ne rendra son jugement que le 31 mars, l’avocat de Marine Le Pen est invité dès ce soir dans «C à vous».

«Des accusations qui menacent son avenir politique», rappelle Patrick Cohen dans son édito. En effet, Marine Le Pen risque cinq ans de prison dont deux fermes, 300.000 euros d’amende et une peine de cinq ans d’inéligibilité.

«Ce qu’on essaye d’empêcher avec cette exécution provisoire c’est la possibilité pour Madame Le Pen de se représenter à la présidentielle et ça pour moi ça n’est pas très juridique», regrette Me Rodolphe Bosselut expliquant l’absence de la possibilité d’un recours.

Une lettre de 2012

Le journaliste et le juriste se livrent à une joute verbale, arbitrée par Anne-Elisabeth Lemoine

. «Il y avait une pratique de l’activité parlementaire qui était pratiquée au vu et au su des services du Parlement qui travaillaient avec chacun des groupes, dont le RN.

Du jour au lendemain, un certain Olaf Scholz a décidé que ce n’était plus la règle et a décidé que ce qui avait été pratiqué pendant des années de façon non clandestine et totalement ouverte devait subitement recevoir une dimension frauduleuse», explique Me Rodolphe Bosselut.

Un argument contré par Patrick Cohen qui brandit le rappel du Parlement européen «ignoré pendant 12 ans».

«Il n’y a jamais eu de rappel, je ne sais pas d’où vous sortez un rappel ?», s’inquiète l’avocat.

«Une lettre de 2012 dans le dossier», source le journaliste.

«Une lettre qui n’a pas été évoquée pendant les débats, mais on va l’évoquer là.

On va étendre les débats du tribunal. On n’a jamais parlé de cette lettre. Mais vous êtes un super procureur», contre-attaque Me Rodolphe Bosselut avant d’ajouter : «vous avez raté une vocation !».

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