Le Real Madrid a perdu face à 0-4 lors du Clasico dont il était l’hôte. Ce fut véritablement un coup fatal pour les champions en titre de la Liga et de l’Europe. Peu importe ce que dit Carlo Ancelotti, peu importe la malchance de Kylian Mbappe, cela ne peut justifier cet échec et cet effondrement.

Une défaite n’est pas une catastrophe fatale dans une course au titre sur route. Mais la défaite 0-4 a été vraiment un désastre, elle a clairement montré que le Real est un groupe massif mais manquant de connexion et très fragile. Ils ont été vaincus par un Barça embourbé dans les dettes, les scandales et les conflits en seulement 45 minutes.

N’oubliez pas que la corrélation de force et de position du Real et du Barça au début de cette saison est différente. Le Real est loué pour ses jeunes joueurs talentueux dont la valeur a grimpé en flèche, tandis que le Barça se trouve dans une situation complètement opposée. Cependant, ces nouvelles lignées de grande valeur n’ont pas aidé dans ce match d’El Clasico.

L’équipe d’Ancelotti n’est pas sans chance mais la défaite est méritée. Le système défensif du Real a été exposé pour sa faiblesse, notamment sur les ailes. L’effondrement complet en seconde période, après que Lewandowksi ait marqué un doublé meurtrier aux 54e et 56e minutes, n’était absolument pas surprenant.

Lucas Vazquez et Ferland Mendy étaient complètement impuissants face à l’attaque houleuse de Lamine Yamal et Rafinha. Pendant ce temps, Camavinga et Bellingham sont également devenus inutiles dans la tâche d’interception à distance, notamment sur leurs ailes. Ce sont eux qui ont fait fonctionner le piège du hors-jeu du Barça de manière extrêmement efficace dans ce match.

Dans l’ensemble, la défense du Real a été en désordre dans la seconde moitié de ce match. Si Lewandowksi tire avec plus de précision, le Real saura peut-être quels sont les résultats du tennis dans le football. Les défenseurs centraux Rudiger et Militao ont également connu une journée meurtrie à cause de l’attaque du Barça, notamment des situations espiègles du vieux Lewandowksi.

Le déclin de Bellingham est surprenant et pas surprenant car il semblait que sa chance était terminée après avoir remporté la Ligue des champions. Bellingham est en déclin depuis l’EURO 2024 et cette saison. La machine à marquer de la saison dernière est désormais au ralenti et en sourdine, et a perdu toute créativité au milieu de terrain.

Pas une seule passe décisive n’a été lancée, pas une seule grande opportunité n’a été créée de la part de ce “patient anglais” au cours de la saison 2024/25 et surtout lors du match d’El Clasico d’hier soir. Il semble que Bellingham voit un éclair au Bernabeu de Jonathan Woodgate ou David Beckham. Il n’est plus le héros farouche du Barça comme la saison dernière.

Bellingham est un exemple pathétique qui symbolise le rajeunissement du milieu de terrain du Real dans le sens de “les gros bras et les jambes vont bien”. La créativité et la sagesse ont quitté le milieu de terrain, surtout lorsque Toni Kroos est parti, ce qui rend le style de jeu du Real moins pointu. C’est encore pire lorsqu’il est combiné avec une attaque de stars qui est incohérente et manque de connexion.

La retraite de Kroos laisse un immense vide. Le Real perd l’un des meilleurs milieux de terrain de l’histoire du club. Même lors de sa dernière saison, Kroos a encore fait preuve d’une influence remarquable. Actuellement, le milieu de terrain des Blancos devient incontrôlable.

Sans Kroos, la responsabilité repose lourdement sur les épaules d’Aurélien Tchouameni et de Valverde. En fait, ces deux joueurs ont bien joué. Ils ont tous deux plus de touches de balle et réalisent plus de passes que tout autre milieu de terrain de la Liga. Cependant, cela ne suffit pas encore à combler le vide laissé par le vétéran. Valverde n’a pas encore apporté le même flair ou la même cohérence dans le rythme du jeu que Kroos.

C’est triste de voir le vieux Luka Modric devoir jouer le rôle de trompettiste pour exhorter l’armée en chemise blanche. À un âge où il devrait simplement jouer tranquillement et tranquillement, Modric est toujours la source de créativité la plus importante au Berbabeu hier soir. Cependant, peu importe à quel point il souffle, Modric doit encore voir le Real s’effondrer.

Mais quoi qu’il en soit, le Real n’a pas non plus eu de chance lorsqu’il a été balayé par la tempête des blessures. La blessure a forcé Bellingham à s’absenter pendant un mois au début de la saison et à son retour, il est devenu un couteau émoussé et rouillé. Brahim Diaz a également eu un problème à long terme à l’aine en septembre, alors qu’il gagnait la confiance absolue du staff technique en attaque.

Le milieu de terrain Camavinga a également dû se reposer pendant 6 semaines en raison d’une blessure au genou et vient tout juste de revenir sur le terrain. En défense, le Real a également perdu David Alaba à long terme en raison d’une rupture du ligament croisé antérieur, et Dani Carvajal pour le reste de la saison en raison d’une blessure au genou. C’est vraiment pas de chance.