Kendji Girac est de retour, et les fans oublient les accusations de violences : pourquoi ça scandalise
Accusé d’une forme de violence conjugale, le chantage au suicide, Kendji Girac fait son grand retour en musique. Et indigne une partie des internautes.
Il y a peu de temps en train de performer lors de l’émission anniversaire (en public) de Clique, le show de Mouloud Achour,
auprès de Tahar Rahim (monsieur Aznavour à l’écran), remarqué également lors d’un épisode récent de la Star Academy,
et aujourd’hui lancé sur la promo d’une nouvelle chanson qui devrait faire parler, entre deux apparitions aux NRJ Music Awards et à la dernière édition de Téléthon…
Il n’y a pas de doute : Kendji est de retour.
Et ce, malgré la polémique, euphémisme, suscitée par “l’affaire Kendji Girac”.
En avril dernier, l’artiste avait été gravement transpercé par une balle de revolver en plein torse, sur une aire d’accueil de Biscarrosse.
Alarmant de fait tous ses fans.
Avant que le musicien, une fois sa situation médicale stabilisée, explique… avoir voulu “simuler un suicide” pour que sa femme, Soraya, ne parte pas.
Clairement, les dessous de cette histoire suggéreraient donc ni plus ni moins qu’un chantage au suicide de la part du chanteur.
Ce qui est un forme de violence conjugale.
Voix expertes du sujet, personnes concernées et outils aboutis (comme le Violentomètre) peuvent en attester.
D’ailleurs, on vous avait relaté toute cette analyse dans ce billet d’humeur.
Forcément, ce come back fait donc beaucoup réagir. Surtout quand le chanteur dédie l’un ses futurs hits potentiels… A sa compagne. Oui oui, à une victime présumée desdites violences…
Le titre de cette chanson ? “J’ai changé”. Cela fait réagir…
“Les violences conjugales des mecs gentils” : comment le come back de Kendji retentit sur les réseaux sociaux
Voix érudite de l’actualité, Lodoniri sur TikTok développe d’ailleurs tout un coup de gueule à ce sujet :
“Le sujet d’une de ses nouvelles chansons, c’est sa femme.
Et à côté de cela, sa violence conjugale n’est absolument pas sanctionnée par ses fans. Depuis des années…”
Et le décryptage de se poursuivre…
“On parle donc d’un homme qui va capitaliser, c’est à dire faire des sous, sur sa femme, une femme qu’il violente“, détaille Lodoniri dans une vidéo très commentée.
Un décryptage qui insiste sur l’attachement sans failles des fans envers l’artiste, et la force de son image médiatique :
“Il faut dire que quand tu as une image de mec gentil comme Kendji Girac, ta compagne elle a encore moins de capacité à sortir de ton emprise“.
En avril dernier, Libération avait relayé le fait que Soraya M., compagne du chanteur, avait déclaré aux enquêteurs que Kendji Girac “lui avait déjà lancé lors de disputes précédentes qu’il “allait se mettre une balle ou s’ouvrir la gorge”.
Ce qui a naturellement trait au chantage au suicide.
A l’unisson, la Toile s’emballe pour questionner ce “pourquoi ?” clairement suggéré par ce coup de gueule déployé sur TikTok
: comment expliquer l’euphémisation de violences présumées au sein du couple ?
On rappelle qu’à l’origine de cette tentative de suicide supposée,
on a pu aborder la réaction d’une compagne ne supportant plus l’addiction à l’alcool de son conjoint, et les comportements que cette dépendance pouvait engendrer.
On se remémore également ces mots du compte féministe Minute Simone :
ça n’est pas une preuve d’amour mais de manipulation, et qu’on tape dans le rouge bien profond du violentomètre“.
Mais le principal concerné alors ?
Il préfère insister sur l’image d’un amour entretenu entre sa compagne et lui-même. Sur le plateau de C à Vous, il déclare
: C’est vrai qu’il y a beaucoup de choses très différentes qui ont été dites sur elle. Elle a été très choquée.
Le plus important est que nous, on savait la vérité.
Je suis revenu auprès d’elle plus vrai que jamais, plus protecteur que jamais et plus solide que jamais. Je voulais vraiment lui faire un éloge d’amour”.
Les violences conjugales prennent de multiples formes, qui ne sont pas seulement physiques, mais psychologiques.
C’est d’ailleurs le principe de l’emprise et de la relation d’emprise.