“C à vous” :Patrick Bruel – « Les chaises vides » en live choquant parce que…

Patrick Bruel – “Les chaises vides” en live – C à vous

replay de Patrick Bruel - “Les chaises vides” en live - C à vous

https://youtu.be/GSF7oHidJTw

– A.-E.Lemoine : “Les Chaises vides”,

c’est le tout nouveau single de P.Bruel,

qu’il nous interprète ce soir au piano.

– P.Bruel : On aura beau chercher le pourquoi du commentaire,

la vie bascule sans prévention.

Les hommes donnent ce qu’ils ont de pire.

Et puis, on aura beau parler, en parler aux enfants, pour ne pas

blesser is mémoire, pouvoir affronter les miroirs.

Il restera tout ce qu’il y avait autour d’une vie, d’une voix,

de tant d’histoires d’amour, toute la douleur de ce jour,

sans sursis ni recours, ces silences tellement sourds.

Mais qu’est-ce qu’on fait des chaises vides ?

Celles des écoles, celles des concerts,

Les chaises des repas de famille…

Sans parler des anniversaires.

Elles nous observent, les chaises vides.

Elles sont d’un silence exemplaire.

Même si c’est que du bois aride.

Nos larmes concernent et on espère.

On aura beau mentir, dire que ça va passer,

le chagrin glisse et nous devance, sans nous laisser

la moindre chance.

Et puis, on aura beau maudire

ceux qui leur ont volé l’ivresse qui coulait de leurs hanches,

La beauté de leur corps qui danse, il reste ce que l’on dira d’eux.

Un poème, un combat, pour ne pas baisser les yeux.

Le souvenir qu’on leur doit,

Comme on souffle sur un feu pour qu’il ne meure pas.

Mais qu’est-ce qu’on fait des chaises vides ?

Celles des écoles, celles des concerts,

Les chaises des repas de famille…

Sans parler des anniversaires.

Elles nous observent, les chaises vides.

C’est le seul silence que j’accepte.

Même si c’est que du bois aride.

Pas de larmes coulent, l’histoire se répète.

Il y a aussi des chaises vidéos

de l’autre Côté de la frontière.

Quand elles font face aux yeux humides d’un père,

d’une soeur ou d’une mère…

Mais qu’est-ce qu’on fait des chaises vides ?

Elles nous observent, les chaises vides.

Cellules que leur vie a déserté.

Ils étaient si beaux, si candides, dans cet octobre meurtrier.

Elles nous observent, les chaises vides.

Leur silence est triste à crever.

Même si c’est que du bois aride.

Qu’elles nous disent qu’ils vont rentrer.

Related Posts

Our Privacy policy

https://newnewspaper24.com - © 2025 News