« Florent Pagny s’est fait tout seul, il est allé tout chercher avec les dents »

Après une biographie parue en 2018, la Génelardaise Valérie Alamo, par ailleurs correspondante de presse au JSL , s’intéresse aux chansons de Florent Pagny. Un ouvrage qui, comme celui consacré dernièrement à Alain Souchon, lui permet de revenir sur la vie du chanteur qui a vécu un temps à Saint-Rémy et de brosser un portrait de lui intime et détaillé.

Valérie Alamo, durant la promotion de son livre  Pagny une vie en chansons au Salon du livre de Toulon, dans le Var.  Photo fournie par Valérie AlamoSur le même mode que l’ouvrage consacré à Souchon , vous racontez Florent Pagny à travers ses chansons…

« Florent Pagny est un ovni dans cette collection de livres édités par Hugo Doc, comme il est un ovni dans la chanson française. Il est celui qui aura fait connaître l’opéra, capable de reprendre Caruso après Pavarotti quand même. Il va droit au but dans ses chansons et n’a que trois sujets de prédilection : l’amour, les impôts et sa terre, la Patagonie [ rires ]. En France, il est vrai que l’on a du mal à imaginer qu’un chanteur à voix puisse interpréter de beaux textes. »

Florent Pagny n’a pas toujours eu de chance avec ses auteurs, pourquoi à votre avis ?

« La première fois où Obispo rencontre Pagny, il ne veut pas écrire pour lui mais ils feront Savoir aimer ensuite. Franck Langolff (auteur de la musique de Joe le taxi et du disque Variation sur le même t’aime avec Gainsbourg pour Vanessa Paradis) a tellement d’ego qu’il préfère sacrifier ses chansons en les donnant à Noah plutôt…